Les usagers des Vedettes Tropicales se sentent abandonnés

Par 08/03/2024 - 08:30

Après 11 jours de grève, Manuella Amable-Potiron, la présidente de l’association des usagers de transport de Martinique demande aux acteurs de reprendre les discussions et de prendre leurs responsabilités.

    Les usagers des Vedettes Tropicales se sentent abandonnés
Les Vedettes Tropicales sont à l'arrêt depuis 11 jours.

Cela fait déjà 11 jours que les Vedettes Tropicales sont à l’arrêt ! Et, depuis ce début de semaine, les impacts de cette grève sont bien visibles, avec des embouteillages monstres sur la RN5.

Pour rappel, les salariés affiliés à CGTM sont mobilisés et dénoncent le non-respect de la convention collective ou encore de la délégation de service public.

Alors que les négociations sont au point mort, les usagers, eux, se retrouvent de nouveau en galère, 4 mois après la dernière grève.

« Ce qui se passe est inacceptable »

Manuela Amable-Potiron, la présidente de l’association des usagers de transports de Martinique, dénonce le statut quo dans ce conflit.

Nous regrettons qu’il n’y ait aucun capitaine à la barre pour faire avancer le navire. Les deux parties sont entièrement responsables, sachant que M. Conconne refuse de venir à la table des négociations. C’est un total mépris vis-à-vis de ses salariés. Ce n’est pas parce que la Délégation de Service Public s’arrête en juin qu’il ne peut pas discuter avec eux jusqu’au bout. Concernant M. Zobda, nous regrettons aussi le mépris qu’il a eu vis-à-vis de celui qui a lancé la pétition pour sauver la desserte de Case-Pilote. Il faut que l’autorité organisatrice aussi prenne ses responsabilités, ce qu’elle ne fait pas 

La représentante de l’association des usagers veut aller encore plus loin.

Il y a près de 600 000 fréquentations annuelles, on ne comprend pas. M. Conconne reçoit des subventions, qu’en fait-il ? Nous allons monter crescendo en demandant à la Cour des Comptes, plus de transparence au niveau des Vedettes Tropicales. C’est inacceptable et cela ne peut plus continuer comme ça. Ce vendredi, nous sommes à la maison des syndicats parce qu’il y a une réunion 


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