Un entraineur de futsal blessé dans une bagarre après un match
Le championnat de futsal a été le théâtre d’une bagarre ce dimanche 4 février au cours de la rencontre Gwada FC – Raizet FC. L’entraineur coach du Gwada FC, Jean Kamil Louis, a été violemment agressé. Sa chute dans cette altercation lui a causé une blessure au crâne, provoquant un saignement.
Les faits se sont produits à la mi-journée, la rencontre s'étant achevée aux alentours de 13h30. Une rencontre au cours de laquelle on a ressenti dès l'entame, cette rivalité entre ces deux équipes des Abymes. Une tension palpable sur le terrain, avec un jeu rugueux et parsemé de fautes. Mais l'atmosphère a littéralement dégénéré au coup de sifflet final.
Jean Kamil Louis, entraineur du Gwada FC, a été la cible d'une violente attaque. Le coach a chuté la tête la première sur un banc et a perdu conscience. Cette chute a occasionné une blessure à la tête nécessitant une intervention médicale urgente. Les pompiers et les forces de l'ordre ont dû intervenir pour rétablir l'ordre et fournir une assistance médicale.
Des débordements « inacceptables »
Cet incident vient s'ajouter à une série d'actions violentes qui avait entaché le championnat de futsal en Martinique, notamment en 2019 et 2023, et qui avait conduit à la suspension temporaire du championnat. À noter que la discipline fait corps pour dénoncer cet incident. Dans un communiqué, l'UFOLEP condamne avec fermeté « ces agissements inacceptables et encore moins sur un parquet de futsal, même si ces débordements n'ont pas été à déplorer lors de notre compétition nos pensées vont aux techniciens qui a été pris en charge par les services de secours. Les incivilités sont légion dans notre société. Seuls le dialogue et la pédagogie de tous les acteurs permettront de préserver les valeurs du sport que nous défendons toute l'année ».
De son côté, la Ligue Guadeloupéenne de Football a indiqué que « au travers de ses instances, et avec le monde du futsal », elle ‘prendra toutes les mesures qui s’imposent dans les prochains jours afin que l’enjeu ne prenne plus le pas sur le jeu ». Et de rappeler que « Ce n'est que du sport ! ».