Pour l’Assaupamar, le combat reste avant tout sur le terrain
L’Assaupamar, association pour la protection de l’environnement, a fait sa rentrée hier (dimanche 28 janvier). Elle a présenté ses combats pour l’année à venir.
L’Assaupamar était réunie hier au Domaine de Rivière Blanche à Saint-Joseph, pour son Assemblée Générale Ordinaire.
Environ 200 membres, ainsi que quelques élus, étaient présents pour faire le point sur les différentes actions de l'année écoulée. Pour Rosalie Gaschet, le bilan est positif au vu des nombreuses actions menées pour protéger le littoral et lutter contre la pollution de l’air et l’eau.
Mais, depuis peu, l’association est régulièrement interpellée sur la question du foncier et de l’appropriation des terres.
Pour cette année 2024, l’Assaupamar compte poursuivre ses actions entreprises, comme l’explique Rosalie Gaschet, la présidente.
Nous allons continuer les actions entreprises pour 2023. Nous allons continuer dans le sens des déchets puisque nous sommes avis à victimes dans le recours du SMTVD, nous allons continuer à protéger les rivières, continuer à dire que le projet de forage de Cœur Bouliki n’est pas ce qu’il faut et aussi continuer à demander au préfet que la population et les citoyens soient au courant des nouveaux projets et qu’ils y participent
Mobilisations depuis 44 ans
L’Assaupamar compte aussi lancer son propre journal, Le « Koubari », dans le courant de l’année.
Parfois critiquée ou incomprise par certains pour sa façon de mener ses actions, l’Assaupamar et sa présidente justifient sa méthode par une situation qui ne laisse pas le choix.
Comment vous voulez faire autrement quand vous n’avez pas l’appui du tribunal, le mouillage de Saint-Pierre récemment, comme le Beach Carbet, comme d’autres projets quand il y a une construction à outrance en défrichant la forêt ? Il ne fait pas oublier qu’il y a 44 ans, l’Assaupamar a commencé ses actions avec les mobilisations. Être sur le terrain, c’est le premier angle d’attaque de l’Assaupamar et après, nous partons dans les négociations et, si ça n’aboutit pas, nous partons au tribunal. Ceux qui ne comprennent pas nos actions, ce sont ceux qu’on attaque
Même s’ils semblent être proportionnellement moins nombreux que les ainés, de plus en plus de jeunes de moins de 45 ans se rapprochent de l’association pour militer et défendre les droits écologiques, notamment sur la problématique du foncier.
À ECOUTER Le reportage de Debora Ambroisine