Grosse frayeur à Saint-Pierre : un énorme rocher dévale la falaise à 1m d'un garage !
Antonio Ericher, artisan en pneumatique à la zone artisanale de Trois Ponts, a été appelé ce dimanche matin (22 octobre) pour un rocher gigantesque qui a fini sa course près de son atelier.
La scène paraît surréaliste. Dans la nuit de samedi à dimanche, suite aux fortes pluies de l'ouragan « Tammy », un rocher de plusieurs centaines de kilos s’est extrait d’une falaise à Saint-Pierre, sur la route du Morne-Rouge. Il s’est arrêté à 1 mètre d'un garage.
Antonio Ericher, artisan en pneumatique qui exploite le site, dormait encore lorsqu’il a été appelé par un ami qui passait là par hasard.
Il était environ 5h30 quand il m’a informé qu’un gros rocher était tout près de mon atelier. Un autre copain qui travaille à la DDE m’avait aussi envoyé une vidéo mais je n’avais encore regardé mes messages Whatsapp
C’est en se rendant sur place, à 7h30, qu’Antonio, qui habite à Saint-Pierre, découvre la taille démesurée de la roche tombée de la falaise.
J’ai été suffoqué. Il y a une falaise derrière l’atelier. Quand il pleut beaucoup, on a de la boue et des pierres. Ce n’est pas la première fois mais je n'avais jamais vu une pierre aussi grosse !
Une inquiétude pour la suite
L’artisan confie être inquiet avec cette chute de roche exceptionnelle.
Oui, ça fait peur. J’ai un client qui est venu récupérer une quinzaine de pneus, je lui avais dit de laisser de ce côté-là. Et, à mon avis, ce sont ces gros pneus de camion qui ont ralenti la course du rocher, sinon il aurait fini sur la route départementale
Même s’il ne sait pas encore comment s’en débarrasser et se réjouit que le rocher n’ait causé aucun dégât, le Pierrotin assure qu’il faudra l’enlever.
Je ne sais pas comment, peut-être en le faisant exploser mais il est gênant. Et, pour moi, comme pour les clients, le voir-là tous les jours, ça va faire peur. Il y a un parking juste devant, ça va faire fuir les clients
En attendant des réponses des autorités, Antonio va continuer à travailler normalement. « Heureusement, personne ne vit ici, c’est une zone artisanale. J'ai aussi la chance que mon atelier, par miracle, n’ait pas été touché ».