Un exhibitionniste interpellé à Marie-Galante

Par 16/05/2017 - 18:18 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:49

Un exhibitionniste présumé comparaissait en procédure d'urgence ce mardi devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-pitre. Originaire de Marie-Galante, il se serait adonné ces dernières semaines à des plaisirs sexuels solitaires mais à la vue de tous, parfois des enfants. Escorté à la barre, ce trentenaire a nié en partie les faits même s'il est connu sur l'île pour ce genre de déviances. Après une heure débats: problème de procédure, les juges qui s'en sont rendu compte, n'ont donc pu prononcer de peine. L'homme devrait faire l'objet d'une nouvelle convocation dans un délai très bref.

    Un exhibitionniste interpellé à Marie-Galante

L’individu de 33 ans a pourtant été condamné plusieurs fois. Les faits reprochés en l’espèce datent du 1er janvier à dimanche dernier. Il faut dire que l’homme est connu sur l’île pour s’adonner à des plaisirs solitaires, mais sur la voie publique, ce qui est pénalement répréhensible. Le weekend dernier, il avait franchi un nouveau pas, en entrant discrètement chez un particulier. A demi-nu il se serait encore une fois caressé mais malheureusement, une jeune fille de 12 ans était présente, elle l’a surpris mettant ainsi en fuite ce pervers présumé. L’alerte lancée, les gendarmes n’ont eu aucune difficulté à le retrouver.

Sur son téléphone, les militaires retrouvent des selfies de lui en "action", mais également plusieurs photos de femmes sur la plage, prises à leur insu bien évidemment. On peut imaginer à quoi servait ces clichés. L’expert psychiatrique a relevé un comportement anormal.

« C’est un peu exagéré » a indiqué le prévenu à la barre « je n’ai pas fais tout ça ! J’avoue m’être touché, la main dans le short mais sans rien exposer publiquement ». « Parfois je me cache dans les bois à l’abri de tous regards » a t-il ajouté. « Ça aussi c’est totalement interdit ! » a rétorqué le juge.

Le parquet a requis 10 mois de prison avec mandat de dépôt mais coup de théâtre, en revenant de suspension d'audience, le tribunal s’est rendu compte que la procédure n’était pas régulière. Un vice de forme qui oblige le ministère public à mieux se pourvoir. L’intéressé devrait donc faire l’objet d’une nouvelle convocation devant la justice à une date non encore fixée.


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