Dialogue toujours tendu entre la Safer et le LCDM
Ce matin, le comité de défense mobile (LCDM) organisait une conférence de presse pour dénoncer des dysfonctionnements au sein de la Société d'aménagement foncier et d'établissement rural.
Entre plusieurs agriculteurs soutenus par le comité de défense mobile et la Société d'aménagement foncier et d'établissement rural, en charge d'installer tout porteur de projet en milieu rural, le dialogue reste difficile.
Pour rappel le 28 juillet dernier, plusieurs agriculteurs et les membres du comité de défense mobile se sont rendus au siège de la Safer sans rendez-vous. Ce qui avait causé des débordements. Depuis plusieurs mois, le comité de défense mobile conteste dans ses fonctions le président de la Safer, RodrigueTrèfle.
« Nous allons déposer plainte au pénal »
Lors d'une conférence de presse, ce matin, le comité de défense mobile a rappelé les griefs envers le président. Hubert Quiaba, cofondateur du comité de défense mobile, en énumère certains.
Le dossier de M. Cyril Moutoussamy, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Aujourd’hui, il y a énormément de victimes de cette pratique à la Safer. Nous rentrons dans le fonctionnement interne de la Safer et nous découvrons toutes ces irrégularités. Que les stocks doivent durer 5 ans et nous n’avons pas de réponse par rapport à celà. Il y a une main-mise sur le nombre d’administrateurs à la Safer. Le LCDM s’est penché sur ce dossier et nous ne restons pas seulement sur le dossier de M. Moutoussamy. Il y en a d’autres. Déjà, lorsque les agriculteurs viennent à la Safer, qu’ils ne soient pas reçus par des mercenaires. Nous allons porter plainte au niveau du pénal, au niveau du fonctionnement, de tout ce que les agriculteurs subissent depuis un certain nombre de temps. Nous avons des avocats et ne pouvons rester sans rien dire par rapport à tout ce qui se passe
Pour Rodrigue Trèfle, le président de la Safer, le dialogue doit se concentrer sur les dossiers précis et au cas par cas.
Le dialogue est toujours maintenu. M. Quiaba sait très bien comment ça se passe. On a arrêté les modalités, il envoie un courrier, il informe des dossiers qu’il veut traiter et on lui donne un rendez-vous. Ce qui s’est passé vendredi dernier, c’est qu’il n’avait pas rendez-vous et il est venu avec une foule de personnes pas concernées par les dossiers de la Safer. Aujourd’hui, l’ensemble des acteurs du monde agricole, ils sont à la Safer. Avec l’avocat de M. Moutoussamy, il a été mis en place une médiation pour lui expliquer ce qu’il devait comprendre. Il y a eu un contentieux, avec un jugement qui lui a été défavorable et qui a été exécuté. La Safer a un conseil d’administration, il y a des règles qu’on applique