3 ans de prison ferme pour le conjoint à la tronçonneuse
Le quinquagénaire qui avait agressé avec une tronçonneuse sa compagne au Moule Mardi soir, était présenté en comparution immédiate vendredi. Une scène terrifiante qui s’est produite suite à une discussion portant au départ sur le contexte sanitaire actuel et ses mesures. Les conséquences surtout de l’alcool. Pour ces faits, le prévenu a écopé de 3 ans de prison ferme avec mandat de dépôt et injonction de soins.
Un désaccord à la base sur le Covid, le pass sanitaire qui a dégénéré au sein de ce couple. Le ton est monté et l’homme âgé de 52 ans a commencé par insulter son interlocutrice, la traitant de complotiste, il a récupéré sa tronçonneuse avant de poursuivre sa femme qui s’était enfermée dans une chambre, n’hésitant pas à découper cet obstacle.
Une scène horrible, atroce, digne d’un film d’horreur des années 80 a aussi relevé le président. On imagine la frayeur chez la victime. Après avoir éteint la machine, l’homme lui a tout de même mis la lame sous le cou. Puis il l’a déposé avant de la frapper avec ses mains. 5 jours d’ITT ont été délivrés par l’expert médical. Il faut dire que l’ambiance n’est pas très saine, depuis que le mis en cause s’est remis à boire. Ainsi le chef de violences habituelles a également été retenu, depuis 2015. Gifles, étouffement, jet d’essence, toujours en état d’ébriété avancée, ce qui entraînerait chez lui une perte de mémoire.
Ancien militaire, plus jeune il a eu un grave accident lors d’un exercice en Guyane, ce qui lui a laissé des séquelles. C’est, selon le prévenu interrogé à la barre, la cause de son addiction. Normalement, il est calme. Employé en tant que technicien imprimeur dans un quotidien local, il est toujours pour cette même raison, en arrêt maladie.
Son discours a quelque peu ému les magistrats, d’autant plus que ses 2 filles étaient présentes à l’audience, il leur a demandé pardon. le quinquagénaire a reconnu ses fautes et souhaite vraiment se faire soigner. Un drame humain a souligné la défense, il faut une alternative à l’incarcération. Les juges ont prononcé 4 ans de prison dont 3 fermes, assortis d’un mandat de dépôt et obligation de soins.