Septaine : le casse tête des salariés et des entreprises
Depuis le 18 janvier 2021, toute personne arrivant en Martinique hormis au départ de la Guadeloupe, se voit imposer une quarantaine de sept jours. Un casse-tête pour les travailleurs et leurs employeurs.
C’est plus qu’un casse-tête qui se traite au cas par cas. L’arrêté préfectoral qui impose la « septaine » aux voyageurs arrivant en Martinique et en Guadeloupe, n’a pas pris en compte les spécificités liés aux travailleurs de nos régions, ni ceux venant ponctuellement effectuer une mission chez nous et surtout sur une courte période.
Résultat, depuis le début de la semaine, plusieurs d’entre-eux se demandent quoi faire. D'autant plus s’ils ne peuvent ni télé-travailler, ni prendre de congés ou des RTT. Ne pouvant bénéficier de l’activité partielle, ni d’un arrêt maladie, ces travailleurs mais également leurs entreprises sont dans l’impasse.
Face à cette situation, les services de la préfecture peuvent néanmoins délivrer une dérogation permettant d’aller et venir entre le lieu de travail et le domicile.
Une autre solution s’offre également. Sur présentation d’un billet d’avion à l’Ars ou à la CGSS, prouvant que l’on était dans un lieu à forte circulation du covid-19, le travailleur peut être alors considéré comme étant un cas contact et à ce moment, il pourra bénéficier d’une prise en charge durant sa septaine.
Pour toute précision complémentaire, vous pouvez, si vous rentrez en Martinique, exposer votre situation en envoyant un mail à l’adresse : pref-covid19@martinique.pref.gouv.fr.