Transport sanitaire : un job dating organisé pour recruter des ambulanciers
Une trentaine de candidats et une quinzaine d’entreprises du secteur se sont retrouvés hier (22 octobre) à l’ARS pour un job dating dédié au transport sanitaire. Face à la pénurie d’ambulanciers en Martinique, cette initiative vise à faire coïncider l’offre et la demande, dans un métier où les besoins explosent.
La Martinique cherche désespérément des ambulanciers… Face à la pénurie du secteur, un job dating dédié au transport sanitaire à été organisé, hier après-midi à l'ARS. Une quinzaine d'ambulances étaient présentes ainsi qu'une trentaine de candidats.
112 véhicules sanitaires
L’évènement s’inscrit dans le cadre de la délivrance de quarante nouvelles autorisations de mise en service de véhicules sanitaires sur les secteurs centre et sud de l’île. Aujourd’hui, la Martinique ne compte que 112 véhicules sanitaires légers et ambulances, un chiffre jugé insuffisant par rapport aux besoins de la population.
David Baes, directeur territorial à France Travail, a expliqué que:
Très souvent, des chauffeurs ambulanciers, il n'y a pas de demandeurs d'emploi dans les fichiers de France Travail. Ils se forment et trouvent un emploi. C'est un métier qui attire sans en comprendre vraiment les enjeux, les difficultés. Donc on est aussi là pour identifier de ce qui est attendu dans les capacités et compétences mais aussi entrevoir que parfois, ce métier qu'on a envie de faire n'est pas possible ou capable d'y accéder pour X raisons.
Relancer l’activité
Hier, France Travail, Multiniors’Forma et l’ARS ont organisé cette rencontre pour rapprocher les professionnels du secteur et les demandeurs d’emploi. Guillaume Gobencaux, directeur général adjoint de l’ARS, souligne l’importance de ce dispositif :
Il a été identifié que sur le secteur Centre, Sud et un petit peu sur le secteur Nord-Caraïbe, il y avait par rapport à la moyenne nationale, une proportion inférieure de transports sanitaires. C'est pour ça qu'on a mis en place ce cahier des charges. Ce qui est un peu innovant, c'est qu'aujourd'hui, au sein de l'ARS, on fait cet événement avec France Travail, avec les sociétés de la formation professionnelle, pour qu'on puisse faire coïncider l'offre avec la demande sur le secteur du transport sanitaire.
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Pour Audrey Mansuela, responsable de SM Nord à Sainte-Marie, il est essentiel que les candidats s’investissent pleinement dans cette voie :
On engage des fois des fonds pour les aider à se former. On engage du temps à les former. Et une fois qu'ils sont formés, ils changent de secteur d'activité. En fait, ils ne se donnent pas le temps d'être fondamentalement efficients dans un métier. Donc, c'est une quête constante d'emploi.
Une mise en garde claire : derrière la vocation, c’est la stabilité et la persévérance qui permettront au secteur de retrouver l’équilibre.
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