A Sainte-Marie, des riverains alertent sur les dangers d’une portion de la RN1
A Sainte-Marie, les habitants du quartier Derrière Morne sont à bout. Depuis 2014, ils dénoncent la dangerosité d’une portion la RN1 : passage de poids lourds fréquents, absence de trottoir et de glissière de sécurité… Cela fait maintenant 70 ans qu'ils attendent une véritable solution de rectification du tracé.
A Sainte-Marie, les habitants du quartier Derrière Morne tirent à nouveau la sonnette d’alarme.
Circuler sur une portion de la RN 1 est un danger quotidien, selon les riverains : trafic intense, poids lourds, absence de trottoirs ou de glissières de sécurité…
Mobilisés depuis 2014, le collectif local dénonce une insécurité persistante.
10 000 véhicules par jour
Sur place, un va-et-vient incessant de voitures. C'est le quotidien des riverains. Chaque jour, plus de 10 000 véhicules empruntent cette portion de route.
Jean, 83 ans, réside dans le quartier depuis une quarantaine d'années. Au fil du temps, l'octogénaire s'est quelque peu adaptée à ce mode de vie, mais aujourd'hui, c'en est trop.
C'est difficile d'apprécier la circulation, surtout vu l’étroitesse de la route. C'est la raison pour laquelle je suis toujours au bord de la route pour avertir les chauffeurs, afin qu’ils puissent ralentir pour le croisement ici.
Rectification du tracé
Cela fait maintenant 70 ans que les riverains attendent une véritable solution de rectification du tracé de la route nationale 1, mais rien n'a changé.
Pire, la situation s'est aggravée avec l'augmentation du trafic routier.
En juin dernier, la Collectivité Territoriale de Martinique a proposé un projet de modernisation, mais selon le collectif, ce plan reste insuffisant et passe à côté des véritables besoins des habitants, comme l’explique Manuel Lucien-Reinette, le porte-parole du collectif des riverains de Derrière Morne.
Nous avons détecté l'inexistence d'un rond-point pour l'entrée de l'Anse Azérot. Là aujourd’hui, s’il faut emprunter l'entrée de l’Anse Azérot, vous mettez votre vie en danger. Et deuxièmement, nous avons le problème de visibilité. Les virages ne sont pas rectifiés, comme c'était prévu au départ. L'expropriation des riverains qui était prévue avec son accord est ignorée dans ce projet.
Rencontre
Toujours dans l'attente de réponses concrètes, le collectif reste mobilisé. Il espère une rencontre rapide avec la CTM pour enfin sortir de l'impasse.
Contacté, l’élu en charge du dossier à la CTM, ne nous a pas donné de réponse. Cependant, selon nos informations, une prochaine rencontre devrait être programmée avec les riverains du quartier Derrière Morne, à Sainte-Marie, pour échanger sur la situation.
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