Saint-Valentin : quid de la sexualité des Martiniquais ?
C’est aujourd’hui, 14 février, la fête des amoureux. Une étude parue l’an passé relevait que les Français font moins l’amour. Qu’en est-il en Martinique ? Jeunes, moins jeunes et sexologue livrent leur sentiment.

Alors que les amoureux fêtent la Saint-Valentin, quid de la sexualité des Martiniquais ?
Une étude de l’Ifop (Institut Français d’Opinion Publique) parue l’année dernière montre que les rapports sexuels des Français ont tendance à se raréfier, notamment chez les jeunes.
Une évolution des comportements qui peut s’expliquer par plusieurs facteurs, notamment une plus grande attention portée à la notion de consentement, ou encore… aux écrans !
Pour Loan, une adolescente de 17 ans, la fréquence des rapports sexuels varie.
On va dire tous les six mois. Enfin, ça dépend si je suis avec la personne souvent. Du coup, il n'y a pas forcément besoin de sexe pour exprimer son amour pour la personne.
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Du côté de Mickaël, 54 ans, en revanche, le sexe, c'est très important.
Minimum deux fois par semaine. Dans le couple, on a besoin de faire l'amour. C'est un échange.
L'échange, plus que la performance
Une volonté d'échanger que remarque Marielle Richer, sexologue, lors de ses consultations. Elle affirme que dans la plupart des cas, ses patients ne se plaignent pas forcément d'une inactivité sexuelle, mais sont plutôt à la recherche d'une qualité de l'orgasme et du plaisir de l'autre.
Culturellement, nous avons la réputation, en Martinique, mais également dans les Antilles, d'être dotés de phallus démesurés et très efficaces, mais également de personnes très sexuellement actives. Mais en même temps, moi ce qui me fait plaisir dans notre culture, c'est que l'homme a envie non pas de montrer ses performances personnelles, mais également de prendre la dynamique de madame. Ce qui lui ferait du bien, c'est qu'elle aime et madame également est également la recherche de ce qui lui ferait plaisir.
Andrea, 17 ans, constate chez les jeunes des comportements bien spécifiques en fonction du genre.
Plutôt chez les garçons. Plus ils ont des rapports, plus ça flatte un certain ego, ça les rend plus machos, si je peux me permettre. Et du côté des filles, en fait, c'est beaucoup plus mal vu. Plus elles ont des rapports sexuels plus, on les voit comme des filles faciles.
Des études montrent qu'en moyenne, les Français font l'amour une à deux fois par semaine. Pour la sexologue, peu importe le rythme, le plus important, c'est de se sentir à l'aise.
Est ce que je me sens épanoui ou est-ce que je me sens frustré ? C'est cette question-là qu'il faut se poser.
En ce qui concerne le sexe donc, pas de règles, la norme, c'est vous qui l'établissez.
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