Prise d'otage en prison : Un exercice grandeur nature pour mieux s'y préparer
Par Karl LORAND
19/04/2016 - 14:47
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:22
Martinique
Ce lundi 18 avril 2016 dans l'après-midi, la gendarmerie et la direction de l’administration pénitentiaire de Ducos ont organisé un exercice grandeur nature de prise d’otage au sein de l’établissement pénitencier.
Le scénario de l'exercice était simple : un prisonnier prend en otage un
surveillant de prison... L’objectif était de s’entraîner pour pouvoir
réagir au mieux face à cette situation, c'est pourquoi une quarantaine de
gendarmes a participé à cet exercice avec également le groupe de peloton
d’intervention de Trinité.
L'intérêt d’un tel exercice est réel."Cela nous permet de travailler à la fois les procédures : toute la messagerie, prévenir les autorités concernées, les partenaires..Nous vérifions notre capacité à intervenir dans un milieu particulier. L'unité qu iva intervenir c'est le groupe de peloton d'intervention - unité particulière - qui correspond au petit GIGN local", explique le colonel François Agostini, commandant de la gendarmerie de la Martinique.
"Cet exercice là n'enlève rien aux préocupations des personnels"
Pour Patrick Louvounou, délégué national Force Ouvrière Pénitentiaire, ce genre d’exercice n’est que de la poudre aux yeux car les problèmes de fond de la prison (surpopulation carcérale, circulation d’armes etc...) restent non résolus...
"Pour nous c'est juste de l'affichage puisque c'est un exercice obligatoire. Cet exercice là n'enlève rien aux préocupations des personnels. A la date d'aujourd'hui les promesses de sécurisation de la zone sud - qui devra empêcher les frappes extérieures, les armes artisanales - n'est pas prête d'être opérée et commencée", a t-il déploré.
Audrey Ollon et Clara Vincent
L'intérêt d’un tel exercice est réel."Cela nous permet de travailler à la fois les procédures : toute la messagerie, prévenir les autorités concernées, les partenaires..Nous vérifions notre capacité à intervenir dans un milieu particulier. L'unité qu iva intervenir c'est le groupe de peloton d'intervention - unité particulière - qui correspond au petit GIGN local", explique le colonel François Agostini, commandant de la gendarmerie de la Martinique.
"Cet exercice là n'enlève rien aux préocupations des personnels"
Pour Patrick Louvounou, délégué national Force Ouvrière Pénitentiaire, ce genre d’exercice n’est que de la poudre aux yeux car les problèmes de fond de la prison (surpopulation carcérale, circulation d’armes etc...) restent non résolus...
"Pour nous c'est juste de l'affichage puisque c'est un exercice obligatoire. Cet exercice là n'enlève rien aux préocupations des personnels. A la date d'aujourd'hui les promesses de sécurisation de la zone sud - qui devra empêcher les frappes extérieures, les armes artisanales - n'est pas prête d'être opérée et commencée", a t-il déploré.
Audrey Ollon et Clara Vincent
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS MARTINIQUE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.