Le traitement des ordures reste compliqué !
Par Karl LORAND
26/01/2015 - 15:16
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:40
Martinique
Le dossier du traitement des ordures en Martinique reste compliqué. Pour rappel, la durée de vie de la décharge de Céron à Sainte-Luce a été prolongée jusqu'à fin 2015. Ensuite c'est la future installation de Petit Galion au Robert qui devra prendre le relais; mais il y a un problème : le calendrier déjà tendu est devenu quasi intenable.
Officieusement, le dossier est devenu urgentissime. Officiellement, le
calendrier est très serré mais pas intenable. La réalité est que la
situation est assez tendue et que l’actuelle décharge de Céron à
Sainte-Luce - la dernière à ciel ouvert de la Martinique - est
complètement saturée. Il a fallu prolonger son fonctionnement jusqu’à la
fin de l’année, faute d’une autre solution pour l’instant.
Le problème est que- Petit Galion - le site qui est censé accueillir au Robert près de la moitié des ordures de l’ile dans des conditions conformes aux directives européennes est encore à l’état de projet dans les tiroirs du nouveau Syndicat Martiniquais de Traitement et Valorisation des Déchets. L’enquête publique vient juste de se terminer.
Nous sommes encore loin du premier "coup de pioche"; d’autant qu’il faudra pour cela boucler le déménagement de la société Gravillonor qui occupe actuellement le site. Fort heureusement il y a un plan B : celui d’une unité de « mise en balle » qui doit être installée à la Trompeuse à Fort-de-France. En clair il s’agira de faire de gros paquets d’ordures qui seront stockés en attendant l’ouverture de Petit Gallion. Mais là aussi, pour l’instant, l’installation n’est qu’à l’état de plan sur un bureau... Les raisons de s’inquiéter sont donc réelles !
De plus, l’usine d’incinération de la Trompeuse est au bord de l’asphyxie et ne peut - de ce fait- absorber aucune poubelle supplémentaire. Que deviendront les quelques 300 000 tonnes de déchets produits en Martinique l’année prochaine ? Pour l’instant, le SMTVD ne peut que présenter des assurances sur papier mais sur le terrain, rien n’est encore fait.De plus il reste également une question cruciale : le coût de ces installations futures. Celle de Petit Galion à elle seule est estimé à 28 millions d'euros, une somme que règlera le syndicat.
Pour l'heure, la décharge de Céron continue de voir arriver chaque jour des montagnes d’ordures et frôle au quotidien l' incendie ou le grand affaissement !
Audrey Ollon et Jessica Dantin
Le problème est que- Petit Galion - le site qui est censé accueillir au Robert près de la moitié des ordures de l’ile dans des conditions conformes aux directives européennes est encore à l’état de projet dans les tiroirs du nouveau Syndicat Martiniquais de Traitement et Valorisation des Déchets. L’enquête publique vient juste de se terminer.
Nous sommes encore loin du premier "coup de pioche"; d’autant qu’il faudra pour cela boucler le déménagement de la société Gravillonor qui occupe actuellement le site. Fort heureusement il y a un plan B : celui d’une unité de « mise en balle » qui doit être installée à la Trompeuse à Fort-de-France. En clair il s’agira de faire de gros paquets d’ordures qui seront stockés en attendant l’ouverture de Petit Gallion. Mais là aussi, pour l’instant, l’installation n’est qu’à l’état de plan sur un bureau... Les raisons de s’inquiéter sont donc réelles !
De plus, l’usine d’incinération de la Trompeuse est au bord de l’asphyxie et ne peut - de ce fait- absorber aucune poubelle supplémentaire. Que deviendront les quelques 300 000 tonnes de déchets produits en Martinique l’année prochaine ? Pour l’instant, le SMTVD ne peut que présenter des assurances sur papier mais sur le terrain, rien n’est encore fait.De plus il reste également une question cruciale : le coût de ces installations futures. Celle de Petit Galion à elle seule est estimé à 28 millions d'euros, une somme que règlera le syndicat.
Pour l'heure, la décharge de Céron continue de voir arriver chaque jour des montagnes d’ordures et frôle au quotidien l' incendie ou le grand affaissement !
Audrey Ollon et Jessica Dantin
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