Le premier atelier participatif dédiée à la jeunesse n'a pas drainé les foules

La CTM et la CAF ont lancé hier le premier atelier participatif pour recueillir les avis de la jeunesse martiniquaise. C’était à l’université des Antilles sur le campus de Schoelcher.

L’idée de ces ateliers a été lancée en novembre 2023, lors des états généraux de la jeunesse. Cette première séance n’a pas attiré la foule. 

Seule une vingtaine de jeunes a livré des propositions qui alimenteront un plan d’action qui sera élaboré lors des prochains états généraux de la jeunesse organisé au courant du premier semestre 2024.

Soraya Boror, chargée de mission participative à la CTM, explique l’intérêt et l’objectif de ces ateliers :

L'objectif de ces ateliers, c'est de donner toute leur place aux jeunes Martiniquais ou résidents en Martinique afin qu'ils puissent s'exprimer sur leurs attentes vis-à-vis de la Martinique. La question sous-jacente qu'on leur pose c'est : quelle Martinique pour les jeunes ? Et fait-il bon vivre en Martinique, notamment pour la jeunesse martiniquaise. Et là nous avons organisé une séance destinée aux étudiants à l'université. C'est la première de la phase deux qui ensuite se démultiplie sur tous les territoires. Les états généraux sont prévus normalement au premier semestre 2024. Et là, l'objectif, après avoir entendu les jeunes, c'est de mettre tous les professionnels qui travaillent autour de la question de la jeunesse de près ou de loin, et les associations jeunesse également, qui ne doivent pas être oubliées autour d'une même table. Et de leur faire remonter tous ces travaux, ces constats, la vision de la jeunesse martiniquaise sur la Martinique.

D'autres rendez-vous prévus

Christophe Dracon, 20 ans, membre du conseil des jeunes citoyens de la CTM, également en 2e année d’anglais. Malgré le faible engouement, il a apprécié la rencontre.

Franchement, j'ai trouvé que c'était très intéressant parce que les propositions que les différentes personnes ont pu faire, et bien c'était vraiment très pertinent. Comme par exemple sur le transport, utiliser de nouvelles énergies pour faire un nouveau transport. Et même voilà, ils ont pu exprimer tout leur point de vue sur les différentes thématiques. J'ai formulé des propositions sur le loisir pour faire en sorte qu'on ait de nouveaux moyens de loisirs, par exemple en termes d'art, sous toutes les formes comme le théâtre par exemple

Corie Hayot, 19 ans, membre du conseil des jeunes citoyens de la CTM, également en 2e année de Sciences de l’éducation, est allée à la rencontre des jeunes à l'extérieur de la salle qui sonnait creux.

J'étais présente, une partie dans la salle et une partie à l'extérieur où je suis allée justement interroger des jeunes et leur demander qu'est ce qu'ils aimeraient changer En Martinique, la première chose qui est revenue, c'est le transport justement. Et je pense que c'est une problématique qu'on a un peu tous, que ce soit déjà au niveau des embouteillages, parce qu'il n'y a pas forcément de transports en commun qui sont bien organisés entre guillemets, parce qu'on a des transports en commun, mais il y a toujours des retards ou bien le bus n'arrive jamais. Et c'est une problématique qui impacte beaucoup la vie des jeunes, que ce soit des jeunes travailleurs, des jeunes étudiants. Donc c'est quelque chose qui est assez revenu. Et aussi au niveau des aides, il y a des jeunes qui n'ont pas forcément accès aux aides et qui ne sont pas pour autant riches et qui donc ont besoin d'un soutien financier. On espère que ça va avancer. On espère que la septième va prendre en compte que la CAF aussi va prendre en compte tout ce qui est au niveau des moyens financiers.

D’autres rendez-vous sont prévus : ce jeudi 25 janvier à l’hôtel de l’Assemblée à Fort-de-France, le 30 janvier au domaine de Fonds Saint-Jacques à Sainte-Marie, le 1er février au musée de la Canne aux Trois-Ilets et le 5 février au CDST de Saint-Pierre…