Haute saison touristique : mobilisation tous azimuts des services de sécurité de l’Etat
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
15/12/2016 - 00:39
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:17
Martinique
La Martinique, l’une des destinations les plus sûres de la Caraïbe!? Pour en faire la démonstration, les services de l’Etat organisent en ce début de haute-saison touristique toute une série d’opérations aux arrivées des navires de croisière et à l’aéroport. La première a eu lieu ce mercredi 14 décembre 2016 à l’escale du « Crystal Serenity » à la pointe Simon à Fort-de-France.
Au terme d’une année marquée par plusieurs attentats terroristes en
France, la sécurité publique et la protection du territoire martiniquais
sont une priorité pour le préfet, particulièrement en ce début de
haute-saison touristique.
A cet égard, l’aéroport, les sites touristiques, le port de plaisance du Marin, les escales de navires de croisière à Fort-de-France concentrent toute l’attention des services de gendarmerie, de police et des douanes.
Des coups de projecteurs seront mis sur quatre sites au cours de ce mois de décembre 2016. Le premier a eu pour cadre le terminal de croisière de la Pointe Simon ce mercredi 14 décembre avec l’escale du Crystal Serenity.
Tout à commencer, dès 7 heures du matin, par une opération de vérification des passeports de certains passagers sur le millier transporté par le Crystal Serenity.
© H. Roseau RCI
Quarante-huit heures auparavant, les policiers de la PAF avaient préalablement reçu le listing des passagers prévus à l’escale de Fort-de-France pour faire un premier contrôle de la totalité des croisiéristes à bord.
Une routine justifiée par le directeur de la police aux frontières Philippe Duport :
Les listes de passagers « sont passées aux fichiers de police de manière à voir si l'intéressé n'est pas connu, n'est pas fiché et n'a pas été signalé. En fonction d'un certain nombre de critères, on peut demander à voir un certain nombre de passeports ou un certain nombre de passagers ».
Et c’est là qu’intervient le second contrôle opéré sur le bateau ce mercredi. Des passagers apparemment choisis en fonction de leur nationalité. Aujourd’hui, « nous avions des passeports chinois, colombiens, ukrainiens et français. On va vérifier si le passeport n'est pas faux", explique Philippe Duport.
© H. Roseau RCI
Quid des passagers munis de passeport mais n’ayant pas de visa pour descendre à terre. Il se trouve que depuis 2016, cette année donc, ils peuvent obtenir une autorisation de fouler le sol du territoire durant l’escale. Ce qui n’était pas possible auparavant. Néanmoins sous certaines conditions.
Selon le directeur de la PAF, « on a mis en place une nouvelle procédure. Les compagnies doivent nous transmettre, outre la liste des passagers, dans des cas particuliers, la photocopie du passeport. Sur la copie du passeport, on verra (alors) si l'intéressé n'a pas transité dans un pays qui pourrait être un pays qu'on soupçonne d'être partie liée au terrorisme international."
Jean-Philippe Ludon avec Sullyvan Daphné et Hanna Roseau
@jpludonrci
A cet égard, l’aéroport, les sites touristiques, le port de plaisance du Marin, les escales de navires de croisière à Fort-de-France concentrent toute l’attention des services de gendarmerie, de police et des douanes.
Des coups de projecteurs seront mis sur quatre sites au cours de ce mois de décembre 2016. Le premier a eu pour cadre le terminal de croisière de la Pointe Simon ce mercredi 14 décembre avec l’escale du Crystal Serenity.
Tout à commencer, dès 7 heures du matin, par une opération de vérification des passeports de certains passagers sur le millier transporté par le Crystal Serenity.
© H. Roseau RCI
Quarante-huit heures auparavant, les policiers de la PAF avaient préalablement reçu le listing des passagers prévus à l’escale de Fort-de-France pour faire un premier contrôle de la totalité des croisiéristes à bord.
Une routine justifiée par le directeur de la police aux frontières Philippe Duport :
Les listes de passagers « sont passées aux fichiers de police de manière à voir si l'intéressé n'est pas connu, n'est pas fiché et n'a pas été signalé. En fonction d'un certain nombre de critères, on peut demander à voir un certain nombre de passeports ou un certain nombre de passagers ».
Et c’est là qu’intervient le second contrôle opéré sur le bateau ce mercredi. Des passagers apparemment choisis en fonction de leur nationalité. Aujourd’hui, « nous avions des passeports chinois, colombiens, ukrainiens et français. On va vérifier si le passeport n'est pas faux", explique Philippe Duport.
© H. Roseau RCI
Quid des passagers munis de passeport mais n’ayant pas de visa pour descendre à terre. Il se trouve que depuis 2016, cette année donc, ils peuvent obtenir une autorisation de fouler le sol du territoire durant l’escale. Ce qui n’était pas possible auparavant. Néanmoins sous certaines conditions.
Selon le directeur de la PAF, « on a mis en place une nouvelle procédure. Les compagnies doivent nous transmettre, outre la liste des passagers, dans des cas particuliers, la photocopie du passeport. Sur la copie du passeport, on verra (alors) si l'intéressé n'a pas transité dans un pays qui pourrait être un pays qu'on soupçonne d'être partie liée au terrorisme international."
Jean-Philippe Ludon avec Sullyvan Daphné et Hanna Roseau
@jpludonrci
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS MARTINIQUE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.