Entre caution et dénonciation : réactions après les événements de l'aéroport

Par 02/03/2020 - 16:08

Comment les événements de samedi ont-ils été perçus ? Nous avons posé la question à plusieurs personnalités martiniquaises concernées de près ou de loin par la mobilisation virulente de militants le samedi 29 février dernier.

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Barrage bloquant à l'aéroport le 29/02/2020

Garcin Malsa président du MIR, le mouvement international pour les réparations était présent samedi 29 février à l'aéroport. Condamne t-il ces faits ou les cautionne-t-il ?  Il réagit au téléphone d’Yvonne Guilon.

Marcellin Nadeau, maire du Prêcheur, membre du Modémas et de Péyi-A s'était élevé en début de semaine contre la venue de l'avion chargé de récupérer les croisiéristes italiens. Au micro d'Isabelle Hamot, il s'est montré plus modéré.

Karine Roy-Camille Nicolas-Etienne, professionnelle du tourisme et ex-présidente du comité martiniquais du tourisme a publié une lettre ouverte aux Martiniquais sur sa page Facebook. Elle y dénonce les faits de violence et se dit attristée du traitement réservé aux croisiéristes européens. Voici un extrait de son courrier.

"Qui n’est pas inquiet du COVID-19 ? Nous le sommes tous, et ce, par le monde. Mais au nom de quoi pouvons-nous faire preuve d’une telle violence dans nos mots, dans nos attitudes ? Au nom de la peur ? Au nom d’un combat que l’on ne veut pas nommer ?
Je ne m’inscris pas dans cette violence et je ne reconnais pas la Française-Martiniquaise que je suis dans cette violence. Qui plus est, je la condamne !"

Selon elle, une communication encore plus importante est indispensable dans ce dossier mais ce qui s’est passé à l’aéroport est intolérable. L’ex présidente du CMT, comité martiniquais du tourisme répond à Yvonne Guilon.

 

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