Carnaval : la volonté des associations de faire vivre la tradition.
Quatre groupes à pied ont défilé, dimanche après-midi, dans les rues des Terres Sainville, à Fort-de-France. Un vidé organisé avec l'aval de la mairie, qui avait pris un arrêté pour encadrer le circuit de cette parade, en concertation avec les associations carnavalesques.
L'expérience du stade de Dillon, l'année dernière, n'ayant pas été concluante, la municipalité foyalaise cherche, avec le contexte sanitaire actuel, à faire vivre le Carnaval différemment cette année.
Le défilé organisé dimanche était bien une parade d'expérimentation pour la ville de Fort-de-France.
Ainsi, dans l'attente de nouvelles propositions, certains groupes commencent déjà à prendre les rues d'assaut sans attendre les jours gras pour faire vivre la tradition du Carnaval.
C'est le cas de Gwanaval, dont le leader Eric Ménil ne cache pas sa volonté de faire revivre le carnaval martiniquais après deux années de restrictions et de contraintes:
Le carnaval, qui est un temps fort de notre culture, a commencé. L'idée avec quelques groupes, c'est de proposer quelques animations, avec des temps partagés avec la population de certains quartiers et de certaines communes de la Martinique.
Effectivement, habituellement, les festivités de la période du carnaval ne se restreignent pas qu'aux jours gras. C'est donc dans cette même dynamique que le groupe a débuté ses animations depuis la semaine dernière.
L'association carnavalesque appelle aujourd'hui les autorités et particulièrement les responsables politiques de la ville, à rendre possible l'un des plus grands temps forts culturels de la Martinique,cette année:
Il est temps que la vie reprenne son cours
Du côté de la ville de Fort-de-France, les élus en charge de cet évènement culturel cherchent à concilier patrimoine, culture et santé.
Ce travail d'équilibriste est mené avec les associations carnavalesques partenaires des festivités.
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