Blue Lines assure la rentrée avec ses navettes maritimes
Trois navettes en service, une quatrième en réserve, et un projet d’extension à Case-Pilote : la compagnie Blue Lines affirme être prête pour la rentrée. Mais du côté de Martinique Transports, les ambitions de développement restent freinées par une situation budgétaire jugée trop fragile.
Après plusieurs mois de turbulences, les navettes maritimes Blue Lines reprennent leur rythme de croisière. Trois bateaux desservent désormais le Bourg des Trois-Îlets, l’Anse à l’Âne et la Pointe du Bout, tandis qu’un quatrième navire complète la flotte en réserve.
Répondre au mieux à la demande
Tony Leger, directeur général de Blue Lines, a détaillé l’organisation mise en place :
La ligne de la pointe du bourg continue à tourner avec une fréquence à peu près d'une 30 à 40 minutes entre 8h00 et 20h00. Et pour la ligne de l'Anse à l'âne, on aura une fréquence à l'heure, comprise entre 6h00 et 19h30. Concernant Case-Pilote, il faut que j'ai un cinquième bateau qui arrive dans ma flotte de façon à en libérer un pour effectuer la desserte de Case-Pilote et Schoelcher. Pour le moment, la desserte ne concerne que les Trois Îlets.
La compagnie envisage déjà une extension de son service. L’arrivée d’un cinquième bateau permettrait d’ouvrir une ligne vers Case-Pilote et Schoelcher.
Mais cette perspective suscite des réserves.
Des ambitions freinées
Pour Arnaud René Corail, président de Martinique Transports, l’heure n’est pas aux expérimentations dans le Nord ou aux Anses d’Arlet, en raison de contraintes financières importantes.
La situation financière de Martinique Transports ne permet pas de faire des essais dans le Nord ou aux Anses d'Arlet, ce qui avait été prévu. Ce n'est pas possible en 2025. Le plus souvent, le bateau est vide. Ça a coûté 10 000 € de recettes pour 600 000 € de dépenses. Aujourd'hui, le coût avec les évaluations, les réévaluations, le contrat Sud et le contrat transport maritime ne permettent pas aujourd'hui à Martinique Transports d'honorer dans les temps le paiement des entrepreneurs. Nous ne pouvons pas mettre en péril le transport du centre et du nord parce qu'il y a le transport maritime.
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