La CSTM fait sa rentrée et prépare des mobilisations dans plusieurs entreprises

Ce jeudi (2 octobre), la Centrale Syndicale des Travailleurs Martiniquais organisait sa commission exécutive de rentrée à la Maison des syndicats, à Fort-de-France.

L’opportunité pour les membres syndiqués d’évoquer un certain nombre de points sur les dossiers en cours : M. Bricolage, Friandise des îles, ADAPEI, Mobilité Sud ou encore Les Gliricidias.

Ils ont également échangé sur les différents cas de discrimination syndicale et préparé les dispositions de mobilisations nécessaires face aux enjeux du territoire.

« Un syndicat local »

Pour Marcus Cheviaux, secrétaire général de la CSTM, la réunion de rentrée doit mettre en avant les dossiers nécessitant la mobilisation locale.

Il s'agit de la question de la représentativité syndicale. Le syndicat CSTM, c'est un syndical local avec une histoire, avec des particularités en termes de procédures. Nous faisons énormément de procédures sur des points qui concernent l'engagement militant sur le territoire. Il s'avère que lorsque nous avons des dossiers, en face nous avons des employeurs qui sont associés avec un certain nombre de groupes et d'organisations nationales. Il est clair qu'aujourd'hui, la mobilisation nationale, nous la prenons pour notre compte. Ça veut dire qu'il faut qu'il y ait une prise en compte des revendications locales. Tous les dossiers qui concernent deux salariés deviennent sensibles. On est sur le collectif. Aujourd'hui, nous sommes sur ce travail qui consiste à, un, premièrement, poser la question du fait syndical martiniquais et ne pas le mélanger au fait national.

« Partir au combat »

Pour Bertrand Cambusy, ex-secrétaire générale de la CSTM et collaborateur du bureau, les mobilisations futures de la CSTM doivent concerner tous les membres afin que les combats ne soient pas menés en vain.

Les travailleurs ont tous intérêt à se mobiliser parce qu'on a un gouvernement qui est en bout de course. Au final, ce qu’il veut, c'est achever le travail commencé. On a un patronat qui est rétrograde. Aujourd’hui, on est revenu pratiquement 20 ans en arrière quand on voit que les instances ne sont pas respectées, de même que les préconisations des experts en ergonomie de travail et les préconisations d'inspection de travail. On se dit où va-t-on là ? Aujourd’hui, il est important pour les travailleurs et pour la CSTM, qui est en préparation de toutes ces mobilisations. En tout cas, un travail conséquent est en train d’être fait pour partir au combat avec les armes qu'il faut. En tout cas, ils peuvent compter sur moi, je serai là pour aider et coordonner avec eux le combat.