Débrayage et perturbations sur le réseau de bus desservant l’agglomération de Fort-de-France

Nouvelles perturbations, ce lundi matin (7 juillet), sur le réseau de bus desservant l’agglomération de Fort-de-France.                                

Les salariés de la société Rapide du centre observent un mouvement de débrayage. 

Trois mois après l’instauration d’un nouvel arrêt face à celui du TCSP à Almadie-Bô Kannal, ils dénoncent l’absence de matérialisation au sol.

Alors qu’un service minimum a été mis en place pour les lignes 110, 111, et 112, des discussions doivent se tenir cet après-midi.

« On ne nous entend pas »

Fred Beauroy-Eutache, délégué syndical de Rapide du centre, explique que s’ils ne sont pas entendus, ils sont prêts à durcir le mouvement.

On s'aperçoit qu'on a mis un panneau. Ça signale des lignes, mais ça n'indique pas un arrêt. Donc, ce qu'on veut, c'est que Martinique Transport prenne les choses en main et mette en place l'aménagement et surtout le zebra. Il y a un danger en permanence pour les passagers puisqu'on voit bien que quand le bus s'arrête, comme c'est une route deux voies à sens unique, donc forcément, le passager qui descend, s'il ne fait pas attention, il se peut se faire renverser par une voiture. Ils enjambent l'abri qui est là ou bien ils passent par le balcon et ils sautent pour pouvoir prendre le TCSP. On a fait beaucoup de remontées, on a écrit des courriers et, malgré ça, on ne nous entend pas. Aujourd'hui, on a décidé de passer à l'action. Pour l'instant, on a un petit service minimum. Si on nous reçoit, nous sommes prêts à négocier, mais si on ne nous entend pas, on va durcir le mouvement.