[SÉRIE 5/5] Prise en charge de la schizophrénie : parole aux soignants
Des familles racontent leur quotidien au plus proche d'une maladie mentale encore mal connue. À leurs côtés, le dispositif Profamille les accompagne dans des situations souvent très compliquées. Toute cette semaine (21 au 25 juillet 2025), la rédaction de RCI est allée à leur rencontre.
Dernier épisode de notre série spéciale consacrée à la santé mentale et au programme Profamille, proposé au CMP de Rivière Salée, avec l'appui du Centre Hospitalier Maurice Despinoy (CHMD).
Un dispositif qui existe dans de nombreux territoires francophones.
A ce jour, cela représente plus de 400 personnes (professionnels et proches animateurs) réparties dans plusieurs pays : en France, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, au Maroc, en Algérie et au Centrafrique.
Depuis lundi, des témoignages rares, intimes, de proches de personnes atteintes de schizophrénie se sont succédé. Des parents, des conjoints, des enfants… Tous ont accepté de livrer ce qu’ils vivent, ce qu’ils traversent, et ce que cette formation leur a apporté.
Des changements significatifs
Dans cet épisode de clôture, deux des soignantes qui portent ce dispositif depuis près de 5 ans, prennent la parole. Il s'agit de Chantal Gernet-Bazit et Laurence Exbrayat.
Elles tirent avant tout un bilan positif de ces 5 ans d'existence. Un bilan qui se lit dans l'évolution de la situation des patients et de leurs proches :
On voit de façon physique et dans leurs discours et dans leurs comportements, une modification dans le bon sens du terme. Et ça fait vraiment plaisir de voir que le programme peut être efficace
Le rapport des bénéficiaires à l'institution dit aussi beaucoup sur son importance
Tout le monde est content de venir, tout le monde a envie de rester et même ceux qui sont partis depuis deux ans ont envie de revenir. Les impacts positifs pour la famille, c'est déjà un mieux-être
Les changements induits au quotidien sont visibles et concrets :
Le fait de pouvoir partir, quitter son proche, partir en vacances, se faire du bien à soi, oublier un peu le quotidien
5 femmes aux avant-postes
Mais au total dans ce centre ce sont trois infirmières - Chantal Gernet-Bazit, Véronique Broquaire, Laurence Exbrayat - qui exercent au quotidien.
À leurs côtés, une éducatrice spécialisée, Stéphanie Frison, et une médecin psychiatre coordinatrice, le docteur Vanessa Martin, sont les autres maillons de cette chaîne de soin.
Notre dossier complet
Cet épisode marque la fin de notre série spéciale sur la prise en charge de la santé mentale via le dispositif Profamille. Une série signée Erika Govindoorazoo, à retrouver en réécoute sur notre site dans le journal de 13 heures.
Vous pouvez aussi relire l'intégralité des articles consacrés à ce sujet.
√ Pour tout contact : Profamille, 0696 86 30 99.
Retrouvez cette série tout au long de la semaine dans les journaux de 7 heures et de 13 heures et sur notre site internet.
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Épisode 1 – « C’était le feu à la maison »
Un père raconte le chaos du quotidien face à la maladie de son fils.
Grâce à Profamille, il a trouvé une bouée, un cadre, et un début d’apaisement.
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Épisode 2 – « Je croyais qu’elle était juste paresseuse »
Le chemin d’une mère, passée du jugement à la compréhension.
Elle pensait que sa fille faisait exprès… jusqu’à ce qu’elle découvre la réalité de la schizophrénie.
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Épisode 3 – « Elle m’aime, même quand je déborde »
Un homme atteint de troubles psychiatriques raconte comment sa compagne a appris à rester à ses côtés.
Profamille n’a pas effacé les tempêtes… mais a permis de traverser sans sombrer.
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Épisode 4 – « Je suis devenue adulte trop vite »
Elle a grandi avec une mère malade.
Aucun mode d’emploi, beaucoup de peur.
Son témoignage brise le silence autour de ces enfants qu’on appelle « jeunes aidants ».
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Épisode 5 – « Ce n’est pas un miracle, mais c’est un souffle »
Dans ce dernier épisode, la parole est donnée aux soignantes du CMP de Rivière Salée.
Chantal et Laurence animent le programme Profamille depuis 5 ans.
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