Le Parti Progressiste Martiniquais en ordre de marche pour les municipales 2026

Ce week-end (samedi 28 et dimanche 29 juin), les membres du Parti Progressiste Martiniquais (PPM) se sont réunis dans le cadre d’un grand congrès, au siège du parti, à Trénelle, à Fort-de-France.

L’occasion d’entamer une réflexion de fond sur leur action militante et de réaffirmer les valeurs du parti, créé par Aimé Césaire et Pierre Aliker en 1958. 

L’enjeu était aussi de faire le point sur la stratégie à adopter à quelques mois des élections municipales 2026.

Un comité opérationnel transitoire

Le président du PPM, Didier Laguerre, a annoncé la création d’un comité opérationnel transitoire pour préparer le parti aux campagnes électorales à venir.

Un parti marqué récemment par des défaites, notamment celle des législatives l’année dernière.

Didier Laguerre s’exprime sur la stratégie mise en place pour faire face à ces nouveaux défis.
Toutes les défaites sont des signes à prendre en considération. Ce sont des messages, ce sont des signaux à surtout ne pas à ne pas négliger. C'est ce que nous avons fait depuis le lendemain de notre défaite aux élections législatives et c'est ce que nous allons continuer de faire jusqu'aux prochaines échéances électorales. Ça se traduit par une analyse que les militants ont menée et mènent sur les raisons objectives qui ont conduit à cette défaite. Ça se traduit par une modification de notre approche de la population, de l'électorat. Ça se traduit la prise en compte d'une évolution dans la perception de l'électorat. Ça se traduit donc par un certain nombre de paramètres et d'actions que les camarades et que les élus mettent en œuvre au quotidien.

Un parti « uni »

Le PPM est un parti « uni », « réuni » et « réconcilié », selon l’un de ses membres, José Blézès.

Nous sommes là et bien là. Nous allons travailler à défendre nos valeurs, à démontrer aux Martiniquais que le PPM est uni, réuni pour les échéances qui viennent. On peut considérer que certains se sont engouffrés dans des divergences de vues, effectivement. Mais nous sommes là pour défendre les valeurs du parti et lors des prochaines échéances électorales nous allons démontrer notre force et réhabiliter notre parti. Nous sommes tous réconciliés, tous ceux qui sont là ce matin. Tous ceux qui sont venus là aujourd'hui, dès lors qu'ils ont franchi la porte du siège, ont enlevé la cape des rancœurs. Et nous sommes tous là, unis, réunis, de façon à ne former qu'un seul, comme le président l'a si bien dit, comme le congrès l'a souligné, pour aller ensemble vers les échéances qui arrivent.