L’UDEM a fait sa rentrée politique au Diamant
L’Union des démocrates et écologistes de Martinique (UDEM ) a fait sa rentrée politique, samedi (14 septembre), au Diamant. Il a, notamment, été question de la problématique de la vie chère.
Samedi (14 septembre), une trentaine d’adhérents et alliés de l’Union des démocrates et écologistes de Martinique (UDEM ) étaient réunis au Diamant pour participer à la rentrée politique du parti.
« L’outre-mer à l’épreuve de la constitution » était le thème choisit pour l’évènement.
« Une impasse économique, sociale et sociétale »
Bernard François Lubin, docteur et enseignant en droit public, a été invité pour l’occasion à débattre de cette thématique. Pour ce dernier, la question d’une réforme constitutionnelle se pose.
Nous sommes dans une véritable impasse économique, sociale, sociétale. La preuve, depuis le 1ᵉʳ septembre, il y a un mouvement social qui témoigne des difficultés dans lesquelles nous nous trouvons. Je ne dis pas que notre statut constitutionnel est à l'origine de l'impasse, mais, en tout cas, d'une certaine manière, notre statut constitutionnel y contribue. L'ensemble des habitants de cette terre rencontre des difficultés et, notamment, vis-à-vis de la problématique de la vie chère. Il y a certainement des particularités, mais ce qui est important, c'est que nous sommes de petites sociétés et, à ce titre, nous sommes beaucoup plus impactés par ces phénomènes qui nous dépassent quelque part.
Pour Bernard François Lubin, l'ensemble de la société martiniquaise, doit véritablement s'asseoir et décider ce qu'elle veut pour son avenir.
Le point sur les chantiers
Philippe Petit, président de l’UDEM, a profité de cette réunion de rentrée pour faire le point sur les chantiers à venir pour cette année politique.
Nous faisons, comme tout le monde, le constat de la vie chère qui est effectivement résolue de différentes manières par les politiques élus ou sous la pression populaire, ce qui est tout à fait justifié compte tenu de l'écart de prix qui a augmenté entre l'Hexagone et les Antilles. Bien entendu, c'est un de nos chantiers. Nous allons en discuter sans avoir la main, puisque nous ne sommes pas au conseil territorial. Notre rentrée, c'est aussi l’occasion de faire le constat de l'avancée de notre mouvement qui, aux dernières législatives, a fait une petite percée dans le Sud intéressante et qui montre que nos idées ont quand même un écho supérieur à ce qu’il avait avant. Et c'est peut-être lié à la troisième raison qui nous amène ici, l'avancée de nos parrainages pour notre candidature à la présidentielle. Nous essayons d'obtenir 500 signatures qui viennent de 30 départements.
Philippe Petit est revenu plus en détails sur la problématique de la vie chère.
Il serait prétentieux, au moment où des personnes se mettent en groupe et sous la pression normale populaire, de donner des solutions toutes faites. Néanmoins, on sait que l'octroi de mer est un facteur de renchérissement. On sait que les marges excessives des distributeurs sont un facteur de renchérissement. On sait que les intermédiaires sont un facteur de renchérissement. Mais tout ça, ça peut être discuté et il faudrait que l'État, qui aussi est partie prenante et qui est dans la régulation de la concurrence, puisse s'y mettre. Mais j'ai retenu une idée que j’ai vue rapidement avec M. Hajjar, celle de faire peut-être une amende suffisamment dissuasive pour que nous n'ayons plus de monopole qui empêche que la concurrence fasse une diminution des prix.
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