Johan Gaudoux, vice-président Outre-mer du parti Territoires et République, sur le terrain en Martinique
L’ancien conseiller municipal du Lamentin, nommé en juin 2025, est de retour sur l’île pour structurer une délégation locale et relancer le militantisme de proximité. Objectif : remobiliser le centre et la droite avant les municipales de 2026, autour d’un projet d’évolution statutaire et d’initiatives économiques.
Johan Gaudoux, nouveau vice-président Outre-mer du parti Territoires et République, se trouve actuellement (12 août) en Martinique pour organiser une délégation locale du parti et remobiliser les militants du centre et de la droite, d’ici les municipales de 2026.
Selon lui, la relance du dialogue avec les acteurs économiques est un impératif :
D'abord, l'économie, il nous faut vraiment échanger, retrouver le dialogue avec les chefs d'entreprises qui sont aujourd'hui tiraillés de toutes parts, alors que c'est eux qui amènent véritablement le dynamisme à l'économie de notre territoire. C'est renouer le dialogue avec ces forces vives de notre territoire. Penser à retravailler sur l'évolution des institutions, qu'est-ce qui nous bloque ? Comment retravailler les choses pour que ceux qui nous bloquent dans le développement de nos politiques publiques puissent s'amener à une évolution crédible, concrète pour nos sociétés ?
Préparer le terrain pour 2026
À ÉCOUTER Tourné vers les municipales, Johan Gaudoux compte sur le renouveau.
Selon lui, il faut retrouver du débat public et « apporter des solutions durables »
À l'époque, le militant n'est pas pur de s'affronter. Quand je dis s'affronter, c'est verbalement, mais sans animosité, sur les marchés, dans les places publiques, dans les débats publics. Aujourd'hui, nous avons de moins en moins de débats publics, de moins en moins de personnes qui ont le courage d'aller voir les gens sur le terrain. Et je pense qu'il faut qu'on retrouve cela, qu'il faut qu'on arrête de faire que de la communication sur les réseaux sociaux, de dire ce qui plaît. Il faut aussi dire ce qui ne plaît pas afin d'avoir le véritable sentiment des gens et de trouver d'apporter des solutions qui soient durables, pas des solutions qui permettent de calmer.
Le nouveau vice-président veut impulser un « militantisme de terrain » pour reconquérir une droite locale en perte d’influence et miser sur le contact direct et l’écoute.
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