L'art au secours des pathologies mentales
Par Karl LORAND
11/10/2016 - 19:00
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19
Martinique
Dans le cadre de la journée mondiale de la santé mentale qui s'est déroulée lundi (10 octobre 2016), les responsables du CHMD, centre hospitalier Maurice Despinoy, ancien hôpital de Colson ont choisi le thème « Culture & Santé au CHMD ». L’occasion de démontrer comment les arts plastiques, mais aussi la danse ou encore le théâtre aident les patients.
L'art plastique ou corporel permet aux patients d'exprimer certaines
choses. "Cela consiste à leur permettre de s'extérioriser à partir de
supports artistiques et cela leur permet aussi de montrer et de se
révéler à travers une activité et de démontrer leur sens créatif",
explique Patricia Bord, plasticienne en milieu hospitalier.
Près de 10 000 personnes sont suivies en Martinique pour maladie mentale. La schizophrénie est la première des affections recensées. Il s'agit d'un trouble du comportement qui arrive à l'adolescence et qui se traduit par des délires ou des hallucinations. Ces maladies s'expriment différemment chez nous.
"En Martinique ce qu'on retrouve c'est un peu plus d'opposition aux soins. C'est pour cela que l'on a un taux de soin sous contrainte beaucoup plus important que dans l'Hexagone. Les maladies sont les mêmes mais leur expression peut être un peu différente. On retrouve notamment cette méfiance par rapport aux soins et la psychiatrie un peu spécifique aux Antilles parce qu'on retrouve les mêmes chiffres en Martinique qu'en Guadeloupe d'un grand nombre d'hospitalisations sous contrainte", observe Bertrand Foucher, psychiatre.
D'où l'utilité de l'art pour un mieux être des patients. Un outil souvent utilisé par les médecins pour permettre aux malades de se révéler et de s'épanouir.
Karl Lorand et Yvonne Guilon
Près de 10 000 personnes sont suivies en Martinique pour maladie mentale. La schizophrénie est la première des affections recensées. Il s'agit d'un trouble du comportement qui arrive à l'adolescence et qui se traduit par des délires ou des hallucinations. Ces maladies s'expriment différemment chez nous.
"En Martinique ce qu'on retrouve c'est un peu plus d'opposition aux soins. C'est pour cela que l'on a un taux de soin sous contrainte beaucoup plus important que dans l'Hexagone. Les maladies sont les mêmes mais leur expression peut être un peu différente. On retrouve notamment cette méfiance par rapport aux soins et la psychiatrie un peu spécifique aux Antilles parce qu'on retrouve les mêmes chiffres en Martinique qu'en Guadeloupe d'un grand nombre d'hospitalisations sous contrainte", observe Bertrand Foucher, psychiatre.
D'où l'utilité de l'art pour un mieux être des patients. Un outil souvent utilisé par les médecins pour permettre aux malades de se révéler et de s'épanouir.
Karl Lorand et Yvonne Guilon
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