Des vacances qui tombent à pic pour les jeunes, beaucoup moins pour les parents

Par 27/04/2016 - 13:58 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:22

En début d’année scolaire, le rectorat a modifié le planning scolaire, rajoutant une semaine de vacances aux jeunes. Les parents eux, n’étaient pas au courant. Retour sur cet incroyable imbroglio. Même si cette affaire semble légère et peut faire sourire, elle engendre bon nombre de problèmes.

    Des vacances qui tombent à pic pour les jeunes, beaucoup moins pour les parents
En octobre dernier, le rectorat a modifié le calendrier scolaire. Afin de s’aligner sur le nombre de jours de vacances que possèdent les jeunes guadeloupéens et guyanais, la Martinique a dû rajouter une semaine de congés supplémentaire.

Les écoliers martiniquais sont donc en vacances à partir du samedi 30 avril. Les enfants sont heureux, les parents beaucoup moins. Certains ont même appris la nouvelle il y a quelques jours.

Une mère de deux enfants a été surprise la semaine dernière quand sa fille lui a annoncé qu’elle était en vacances la semaine suivante. Pour être sûre, la mère a vérifié auprès de la maitresse de son enfant qui lui a confirmé l’information.
Cette dernière lui a expliqué que la fin de la semaine était déjà férié (pont de l’ascension du 5 au 8 mai) et que pour s’aligner sur le nombre de jour de vacances en Guadeloupe et en Guyane, le rectorat a décidé de mettre le début de la semaine en plus.

Les parents surpris de cette annonce, peinent à s’organiser. Si certains ont de la famille ou des amis qui peuvent s’occuper de leur progéniture, ce n’est pas le cas de tout le monde.

D’autant que les centres de loisirs ne fonctionneront pas comme l’explique Maryse Marcelline, présidente de la Fédération des Conseils de parents d’Elèves (FCPE) : « Les centres de loisirs sont ouvert pour un nombre minimum de cinq jours. La, n’ayant pas cinq jours, nous ne pouvons pas légalement ouvrir les centres ».

Pour elle, c’est juste un petit problème de communication qui est à l’origine de cette affaire. En riant, elle s’étonne même que les gens soient fâchés qu’il y ai des vacances. Tout en rajoutant que sans ces vacances, le trimestre n’aurait pas été vivable.

Le rectorat de son coté rappel qu’il a fait circuler une note à l’ensemble des chefs d’établissements rappelant cette modification du calendrier.

Xavier Chevalier et Pascale Lavenaire