Vive émotion à la préfecture de police de Paris suite à la tuerie du 3 octobre 2019
Coup de folie, différend professionnel ou radicalisation religieuse... Toutes les pistes sont étudiées afin de comprendre le mobile de ce Martiniquais de 45 ans dont l'attaque meurtrière au couteau a fait quatre morts, à la préfecture de police de Paris hier.
On ignore toujours les motivations de l'agent de la préfecture de police de Paris qui a tué quatre de ses collègues hier, trois hommes et une femme, attaqués au couteau. L'assaillant, un martiniquais de 45 ans, a été abattu. Ce dernier travaillait depuis 16 ans à la préfecture de police de Paris.
Sa femme, en garde à vue depuis hier a déclaré aux enquêteurs que la veille des faits son mari aurait «eu des visions» et «entendu des voix» et qu'il aurait aussi été en désaccord avec sa hiérarchie.
Mais «aucune hypothèse n'est exclue à ce stade» a indiqué le préfet de police de Paris, Didier Lallement, lors d'un point presse aujourd'hui.
A la préfecture, l'émotion est toujours aussi vive. Cinq morts dans une institution, il s'agit d'une situation traumatisante pour bon nombre d'employés. Aline Druelle a rencontré des agents antillais toujours sous le choc.
Le préfet de Paris, Didier Lallement a dressé le portrait de cet agent administratif sans histoire.
Le parquet national anti-terroriste national s'est saisi de l'enquête afin de faire la lumière sur les circonstances de ce drame. A la préfecture de police de Paris, des registres de condoléances ont été installés à l'extérieur.
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