An ti moman répi pour les aidants familiaux à Saint-Joseph

Apprendre à gérer son stress quand on est aidants familiaux. C’était l’enjeu de l'événement An ti moman répi, qui s’est tenu, jeudi (21 novembre), à l’école des aidants de Saint-Joseph.

Conçu pour les personnes venant en aide à une personne dépendante et/ou handicapée, ce moment de détente et de relaxation a réuni près d’une trentaine d’acteurs.

Durant près de 2 heures, ils ont pu échanger et être informés sur les différentes alternatives leur permettant de gérer leur stress.

18 000 aidants familiaux en Martinique

Cette manifestation est importante pour les aidants familiaux.

Ils sont près de 18 000 en Martinique et sont confrontés à de nombreuses difficultés au quotidien, comme l’explique Jenny Stéphanie-Victoire, présidente de l’association martiniquaise des aidants familiaux.

Ce n’est pas facile et il y en a qui se laissent aller au point de mourir avant la personne qu’ils aident. Il y a celui qui aide le parent âgé, celui qui aide l’enfant en situation de handicap, celui qui aide son voisin parce que les enfants ou les parents ne sont pas ici. Il y a aussi celui qui aide une personne addict à des substances illicites.

Jenny Stéphanie-Victoire a une pensée toute particulière pour les jeunes aidants.

Des ateliers

Nathalie Célot, aidante familiale et directrice de l’association Emergences Secourisme, est revenue plus en détails sur la journée de détente et les activités proposées aux aidants.

Les aidants se retrouvent pendant 20 minutes, en immersion pour trouver ce répit, soit à la plage, soit à la rivière, soit à la montagne, soit à la campagne. Il s’agissait de choisir le cadre qui leur convient le mieux pour s’évader et se détendre en faisant de la cohérence cardiaque avec un thérapeute. Trois séances seront proposées aux aidants.

A REGARDER Les explications de Nathalie Célot sur cette immersion proposée aux aidants

Nathalie Célot constate que la plupart des aidants familiaux ne connaissent pas les gestes qui sauvent. Ils ont donc également été sensibilisés lors d’un atelier collectif pour apprendre à reconnaître les signes d’un malaise, à questionner une victime, à alerter les secours efficacement et à pratiquer les gestes de premiers secours.