"Il ne dit rien de la souffrance qu'il a dû endurer"
Par Karl LORAND
29/10/2015 - 13:14
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:29
Martinique
Cela fait deux ans déjà que Thierry Dol - jeune ingénieur martiniquais - est passé du statut d'otage à ex-otage. Depuis 2 ans la reconstruction est difficile pour lui tout d'abord,mais également pour ses parents. Aujourd'hui c'est la question de l'indemnisation de l'ex-otage qui est au centre de l'attention.
!["Il ne dit rien de la souffrance qu'il a dû endurer"](https://rci.fm/sites/default/files/styles/729x40/public/il-ne-dit-rien-de-la-souffrance-qu-il-a-dn-endurer.jpeg?itok=ye2YXmBF)
On se souvient tous de l'émotion qu'avait suscité il y a deux ans la
libération de Thierry Dol, détenu durant 3 ans par AQMI,
Al Qaïda au Maghred Islamique.
Depuis quelques temps le martiniquais qui essaye au mieux de se reconstruire et qui tente d'oublier ces 1300 jours de captivité, a entamé avec l'aide de son avocat Maître Alex Ursulet, des démarches d'indemnisation. Un proposition d'indemnisation - basée sur les captivités antérieuses - a déjà été faite par l'Etat français mais cette dernière ne satisfait pas l'ex-otage."Personne n'avait été en captivité aussi longtemps, or on veut les indemniser sur la base des cativités antérieures ! Ils disent non parce que ces souffrances là ne sont pas quantifiables. Ils demandent une plus juste indemnisation", a précisé Maurice Antiste qui a rappellé combien cette épreuve a été difficile pour le martiniquais, mais également pour ses 6 compagnons d'infortune. "Il ne dit rien sur les souffrances qu'il a dû endurer...", a conclu Maurice Antiste.
Audrey Ollon et Peggy Saint-Ville
Depuis quelques temps le martiniquais qui essaye au mieux de se reconstruire et qui tente d'oublier ces 1300 jours de captivité, a entamé avec l'aide de son avocat Maître Alex Ursulet, des démarches d'indemnisation. Un proposition d'indemnisation - basée sur les captivités antérieuses - a déjà été faite par l'Etat français mais cette dernière ne satisfait pas l'ex-otage."Personne n'avait été en captivité aussi longtemps, or on veut les indemniser sur la base des cativités antérieures ! Ils disent non parce que ces souffrances là ne sont pas quantifiables. Ils demandent une plus juste indemnisation", a précisé Maurice Antiste qui a rappellé combien cette épreuve a été difficile pour le martiniquais, mais également pour ses 6 compagnons d'infortune. "Il ne dit rien sur les souffrances qu'il a dû endurer...", a conclu Maurice Antiste.
Audrey Ollon et Peggy Saint-Ville
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