Après un nouvel homicide à Fort-de-France, la Ville en appelle encore au gouvernement
La Ville de Fort-de-France espère de nouvelles mesures du gouvernement après le 20ème homicide de l’année enregistré lundi soir (4 août), aux Terres Sainville. La lutte contre les trafics d’armes et de stupéfiants doit prendre un nouvel essor selon le 1er adjoint au maire.
Des habitants résignés. Une municipalité qui en appelle au gouvernement. Le 20ème homicide de l’année, survenu lundi soir (4 août) à Fort-de-France, soulève à nouveau la question de la sécurité en Martinique.
Lundi, un tireur a arrosé un groupe de personnes d’une trentaine de balles au quartier des Terres Sainville.
Un jeune homme de 26 ans a été mortellement touché, tandis que deux victimes collatérales ont été légèrement blessées.
Si du côté de la municipalité on déplore ce nouveau meurtre, on reconnaît les difficultés à faire face au fléau que représente aujourd’hui les trafics d’armes et de stupéfiants.
Le ministre de l’Intérieur attendu
Yvon Pacquit, premier adjoint au maire de Fort-de-France, attend beaucoup de la prochaine visite du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en Martinique.
Fort-de-France, ville capitale, connaît une intensité de la violence beaucoup plus forte qu'ailleurs. Ces violences sont liées, chacun le sait, au narcotrafic. Nous, élus municipaux, nous sommes sur le terrain. J’ai apporté un soutien psychologique à la famille qui a été touchée, mais aussi aux voisins, parce que ça crée bien évidemment, vous vous en doutez, une psychose à chaque fois qu'il y a un problème de cette nature. Toutes les communes, tout le territoire est concerné. Il y a des échanges d’informations entre les communes, entre les maires, au quotidien. Il y a bien évidemment des mesures curatives à très court terme. La police, des rondes… pour essayer d’endiguer à très court terme cette violence. Mais il faut également agir à moyen, long terme. Nous aurons la visite du ministre des Outre-mer, accompagné du ministre de l'Intérieur. Il y a déjà pratiquement un accord qu'il faudra confirmer des autorités nationales. Si le ministre de l'Intérieur se déplace chez nous, c'est parce qu'il est conscient de l'intensité du phénomène.
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