L’hydrogène, une énergie d’avenir
Ce mardi 8 novembre, la SARA (société anonyme de la raffinerie des Antilles), Martinique Hydrogène et leurs partenaires ont tenu une conférence d’information à Schœlcher autour de l’hydrogène et de ses enjeux.
Considérée comme une énergie d’avenir, cette conférence était l’occasion de dresser un état des lieux des besoins et usages de l’hydrogène pour le territoire de la Martinique. L’occasion donc d’en apprendre plus sur cette molécule, l’une des plus présentes dans l’environnement.
Pour ce faire, des ateliers, des tables rondes et aussi une présentation de la première voiture à hydrogène en Martinique ont été effectués.
L’hydrogène est présenté comme une solution hypothétique pour la transition énergétique. Elle est devenue incontournable dans le schéma d’un mix énergétique décarboné.
En Martinique, la SARA (société anonyme de la raffinerie des Antilles), est l’unique producteur local d’hydrogène. Actuellement, elle en produit 500 tonnes.
Une énergie durable
Olivier Cotta, directeur général de SARA en Martinique, Guadeloupe et Guyane, explique la place de l’hydrogène dans les énergies pour l’avenir :
C'est une énergie d'avenir parce que c'est une énergie propre qui n'émet pas de gaz à effet de serre, qui nécessite des transformations, qui permet de faire face à des phénomènes comme des phénomènes cycloniques ou des phénomènes sismiques qui présentent des risques sur nos territoires. L'hydrogène se stocke, donc ça permet, en période cyclonique notamment, d'avoir des accumulateurs d'hydrogène qui permettent d'être retransformé en électricité en cas de perte électrique. Ce n'est pas comme l'électricité, ça permet de produire de l'électricité, donc ça présente énormément d'avantages.
Un juste milieu
Pour le directeur général, à ce stade, tout l’enjeu réside dans le fait de trouver un équilibre entre carburant et hydrocarbure.
Il n'y a pas de vecteur énergétique miracle. On a besoin de tous les vecteurs énergétiques. Attention à ne pas confondre hydrocarbure et carburant. Les carburants, on en aura toujours besoin, mais il va falloir les compléter avec des véhicules électriques, avec d'autres sources. De la même manière que pour produire de l'électricité, il va falloir tenir compte de la spécificité de nos territoires. Nous n'avons pas de nucléaire, il faut trouver d'autres solutions. L'électrique n'est pas produit de façon parfaitement verte, donc il faut trouver des palliatifs, des compléments de façon à trouver une solution qui forme un équilibre qui soit vertueux pour le territoire.
La SARA projette de produire à moyen terme plus de 5000 tonnes d’hydrogène par ans en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane.
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