Un séminaire sur la cybersécurité organisé à Fort-de-France
Un séminaire de sensibilisation à la cybersécurité s’est tenu ce lundi 28 avril au Fort Saint-Louis à Fort-de-France. Organisé par les forces armées aux Antilles, en partenariat avec le rectorat et la CTM, il visait à mieux préparer les personnels éducatifs face aux risques numériques.
Alors que le risque de cyberattaques se multiplient, la question de la protection des établissements scolaires est devenue centrale.
C’est dans ce contexte qu’a eu lieu la première édition d’un séminaire sur la cybersécurité, initié par les forces armées aux Antilles, avec le soutien du rectorat de la Martinique et de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM).
Une centaine de participants dont des chefs d’établissement, des enseignants, des inspecteurs et des assistants d’éducation se sont réunis pour participer à des ateliers pratiques.
L’objectif était de donner aux personnels les connaissances et outils nécessaires pour ensuite sensibiliser les élèves aux risques tels que le piratage, l’hameçonnage ou encore les logiciels de rançon.
Prévenir et former
La rectrice de l'académie de Martinique, Nathalie Mons, a souligné l’importance d’ancrer ces problématiques dans les pratiques quotidiennes des établissements. Elle a rappelé que des dispositifs sont déjà en place :
On propose en fait déjà des formations autour de tout ce qui est cyber, à la fois cybersécurité mais aussi cyberharcèlement. Parce que ça aussi, pour nous, c'est une vraie inquiétude. L'idée, c'est de pouvoir vraiment sensibiliser nos jeunes à la réalité de ce que sont Internet, de ce que sont les réseaux et quels sont les principaux pièges, et surtout quels sont les outils.
Parmi les sujets du jour : l’utilisation d’un gestionnaire de mots de passe.
Par exemple, là, nous avons parlé d'un gestionnaire de code qui permet de ne pas avoir le même mot de passe sur l'ensemble de ses sites et de ses appareils.
Mieux protéger les jeunes
Pour François Anglionin, principal adjoint du collège Vincent Placoly à Schoelcher, ce travail de sensibilisation doit s’étendre en priorité aux élèves. Il constate une certaine prise de conscience chez les adultes, mais pas encore suffisante chez les adolescents :
Sécurisation des mots de passe, sensibilisation vraiment des élèves parce que nous, adultes, on commence à être sensibilisés. Mais les jeunes adolescents, qui sont connectés 24 heures sur 24, le sont beaucoup moins. Sensibiliser ces jeunes à faire attention aux messages qu'ils reçoivent par mail, sur WhatsApp... C’est là le gros du travail pour nous aujourd’hui.
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