Une « Semaine des métiers du tourisme » pour rapprocher employeurs et demandeurs d’emploi

Ce mardi, les grands organisateurs de la « Semaine des métiers du tourisme » ont rappelé toute l’importance de cette manifestation, au siège de la DEETS (Directions régionales de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités).

La Direction Générale des entreprises a conçu cette « Semaine des métiers du Tourisme ». Elle est l’une des mesures du plan de reconquête et de transformation du tourisme qui s’appelle « Destination France ».

L’évènement national se décline aussi dans les Outre-Mer. C’est donc la 2e édition de la Semaine des métiers du tourisme qui va se dérouler du 18 au 24 mars. Au programme ? Visites d’entreprises, jobs datings et mobilisation des publics via les réseaux sociaux.

Cette semaine doit permettre de valoriser les métiers du tourisme et permettre aux Martiniquais d’en savoir plus alors que les employeurs peine à recruter des salariés locaux.

Qualifier les métiers en tension

L’un des acteurs principaux du domaine touristique rappelle l’existence d’une jeune plateforme pour trouver un emploi. Philippe Lecuyer, président du cluster de tourisme Ziléa, parle de « Martinique emploi tourisme », née il y a un an.

C’est une plateforme de mise en relations entre les recruteurs et les demandeurs d’emploi. On l’a mise en place suite au constat que nous avions de plus en plus de mal à recruter. Cela facilitait les relations entre les jeunes demandeurs de stages, les demandeurs d’emploi cherchant un emploi fixe et les alternants. On a en permanence une soixantaine d’annonces. On cherche la proximité, à recruter des jeunes Martiniquais et Martiniquaises 

Catherine Vatble, chargée de développement économique commerce, tourisme, artisanat pour la DEETS, mais aussi référente régionale de la « Semaine des métiers du Tourisme », insiste pour que les employeurs mettent leurs annonces en ligne sur la plateforme France Travail.

Elle explique pourquoi.  

C’est important de faire le ratio, le calcul des offres d’emploi qui sont postées car ça nous permet de voir le nombre d’offres qui ne sont pas remplies, combien de temps elles restent, combien de temps elles restent vacantes… Et, à partir de cette analyse, on peut qualifier le métier de « en tension ». Comme chez nous, cette mécanique n’est pas suffisamment suivie, la tension existe mais elle est plus pressentie que vérifiée dans les chiffres. Malheureusement, il n’y a pas suffisamment d’offres caractérisées sur France Travail. Le fait de qualifier métier en tension engendre des soutiens plus importants, une prise en compte gouvernementale