Les planteurs de banane veulent la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle
Par Karl LORAND
30/09/2016 - 13:45
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19
Martinique
Le passage de la tempête tropicale Matthew entre mercredi et jeudi (28 et 29 septembre 2016) a durement touché les planteurs de banane de Martinique. Chez les planteurs on mesure les dégâts tout en évoquant déjà la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. Un inventaire précis des pertes devrait être établi dans le courant de la semaine prochaine.
Les vents violents de la tempête tropicale Matthew ont particulièrement
mis à mal les champs de banane des agriculteurs martiniquais.
Sur la côte Atlantique la production a enregistré de nombreuses pertes. C’est notamment le cas au François, à l’habitation Belle Ame. Jean Yves Paviot y exploite une surface d’une dizaine d’hectare. Ses angoisses ont commencé mardi après midi lorsque Matthew a commencé a soufflé dans le quartier. "L'an dernier on a fait une belle production. Cette année on comptait faire un petit peu plus. Nous sommes en période cyclonique, on avait espoir qu'il n'y ait pas d'épisode de ce genre. C'est arrivé. C'est la nature. On se retrousse les manches, il faut faire avec. On est à la période charnière où on commence à préparer l'année suivante. Pour 2016 c'est mort. Les bananiers sont cassés, renversés. On constate et puis il faut se remettre au boulot", raconte lucidement l'agriculteur.
Demande de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle
L'organisation professionnelle Banamart a commencé dès jeudi à recenser les dégâts chez ses adhérents. Un premier bilan devrait intervenir dans le courant de la semaine prochaine.
À la FNSEA, le syndicat des exploitants agricoles, on incite les planteurs à bien évaluer les dégâts dans les champs. "Pour l'instant on est au stade d'évaluation des dégâts. On visite les producteurs de banane et aussi les maraichers. De ce qu'on a vu, le secteur de la banane est particulièrement touché. Nous avons visité des producteurs qui sont touchés à 100%", Louis-Félix Gloriane, secrétaire de la FDSEA.
Concernant les indemnisations, le président de la Chambre d’Agriculture a invité les agriculteurs impactés par le passage de la tempête Matthew à faire des photos des dégâts, à comptabiliser toutes les pertes subies et à rassembler tous les documents permettant de justifier des dommages.
Des éléments qui seront indispensables pour évaluer les pertes et le cas échéant solliciter le fonds de secours. Des fonds qui ne seront débloqués qu'en cas de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle par les services de l'état. Ce qu'espèrent les planteurs.
Karl Lorand et Cédric Catan
Sur la côte Atlantique la production a enregistré de nombreuses pertes. C’est notamment le cas au François, à l’habitation Belle Ame. Jean Yves Paviot y exploite une surface d’une dizaine d’hectare. Ses angoisses ont commencé mardi après midi lorsque Matthew a commencé a soufflé dans le quartier. "L'an dernier on a fait une belle production. Cette année on comptait faire un petit peu plus. Nous sommes en période cyclonique, on avait espoir qu'il n'y ait pas d'épisode de ce genre. C'est arrivé. C'est la nature. On se retrousse les manches, il faut faire avec. On est à la période charnière où on commence à préparer l'année suivante. Pour 2016 c'est mort. Les bananiers sont cassés, renversés. On constate et puis il faut se remettre au boulot", raconte lucidement l'agriculteur.
Demande de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle
L'organisation professionnelle Banamart a commencé dès jeudi à recenser les dégâts chez ses adhérents. Un premier bilan devrait intervenir dans le courant de la semaine prochaine.
À la FNSEA, le syndicat des exploitants agricoles, on incite les planteurs à bien évaluer les dégâts dans les champs. "Pour l'instant on est au stade d'évaluation des dégâts. On visite les producteurs de banane et aussi les maraichers. De ce qu'on a vu, le secteur de la banane est particulièrement touché. Nous avons visité des producteurs qui sont touchés à 100%", Louis-Félix Gloriane, secrétaire de la FDSEA.
Concernant les indemnisations, le président de la Chambre d’Agriculture a invité les agriculteurs impactés par le passage de la tempête Matthew à faire des photos des dégâts, à comptabiliser toutes les pertes subies et à rassembler tous les documents permettant de justifier des dommages.
Des éléments qui seront indispensables pour évaluer les pertes et le cas échéant solliciter le fonds de secours. Des fonds qui ne seront débloqués qu'en cas de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle par les services de l'état. Ce qu'espèrent les planteurs.
Karl Lorand et Cédric Catan
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