Le chocolat Lauzéa : vers un cacao d’excellence

Par 02/10/2023 - 15:54 • Mis à jour le 02/10/2023 - 17:43

Hier, les chocolatiers Lauzéa célébraient la journée mondiale du cacao autour d’un évènement regroupant une multitude d’activité et de découverte.

    Le chocolat Lauzéa : vers un cacao d’excellence
Évènement Lauzéa

Atelier gwo kako, découverte de nouveaux produits et menu gastronomique au restaurant la Carte Blanche, hier (dimanche 01 octobre), les chocolatiers Lauzéa ont mis le cacao à l’honneur lors d’un événement.

Aujourd’hui, la filière reprend doucement du terrain en Martinique. Cinquante agriculteurs cultivent régulièrement le cacao sur l’île. 

Une production minutieuse

Produire du chocolat en Martinique n’est pas toujours simple, comme l’explique Thierry Lauzéa, président fondateur des chocolats Lauzéa.

Nous sommes dans un pays chaud et faire du chocolat demande beaucoup de précautions car il peut se ramollir ou faire des moisissures si il se réchauffe

Cependant, le travail effectué par les acteurs de la filière permet d’améliorer les choses.

Nous travaillons en proximité avec nos partenaires pour avoir ce cacao de qualité. En Martinique, il commence à avoir de la recherche et du développement autour du cacao et de sa valorisation. Nous voulons nous positionner sur une signature martiniquaise autour du cacao et du chocolat

L’exporter à l’international

Si le chocolat de Martinique est reconnu pour sa grande qualité, il y a encore du beaucoup de travail pour pouvoir l’exporter à l’international. Un objectif à long terme pour Thierry Lauzéa, selon lui, la Martinique possède un « cacao fin ».

L’idée est d’abord d’être fort chez nous puis d’aller voir ce qui se passe à l’international. Nous avons un bel exemple qui est celui du rhum de Martinique. Si nous arrivons à le dupliquer dans la stratégie, nous pourrons montrer que non seulement nous avons du bon caco, mais que nous savons le vendre à l’international

Les professionnels prévoient une récolte de 5 tonnes pour l’an prochain. Ainsi que potentiellement autour de 30 tonnes dans les 4 à 5 ans à venir, au vu du nombre de cacaos qui ont été replantés. De quoi solidifier la filière. 

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