Blue Lines incapable de reprendre ses rotations normales
Le 7 mai dernier, le tribunal judiciaire, saisi par les usagers, obligeait Blue Lines à exécuter le contrat de transport maritime sous peine d’une astreinte de 5000 euros par jour de retard. Mais le président l’affirme, la société n’est pas en mesure d’assurer correctement le service.

Bien vouloir, pas pouvoir. C’est en somme ce que répond la direction de Blue Lines au tribunal.
Tony Léger, le directeur général de la compagnie avoue ne pas avoir les moyens techniques pour reprendre les rotations en raison des pannes et des avaries constatées sur les bateaux de sa flotte.
Les bateaux doivent être réparés. La motorisation de l’un d’entre eux est obsolète. Il est à l’eau, mais il plane quand même un risque de panne. Quant aux autres, ils ont en effet eu leur certificat de navigation mais des travaux ont été nécessaires pour les stabiliser. On va surmobiliser des bateaux qui sont fragiles.
La mise en place d’un service de transport terrestre de substitution permet à la compagnie de mieux gérer l’usure de ses navires
Un service décrié mais nécessaire
De leur côté, les usagers estiment que les bus ne les soulagent pas des embouteillages. Ils veulent une reprise totale de la navigation. Le service de réservation ouvert de puis le 28 avril a enregistré 800 réservations.
Si on part du principe qu’une personne fait un aller/retour par jour, cela fait à peu près 425 personnes qui ont réservé. Je comprends les attentes des clients et j’aurais aussi aimé que les bateaux naviguent, mais je veux que les conditions soient optimales, et elles ne le sont pas.
La direction de Blue Lines a fait appel de la décision du tribunal en exposant ses limites. Quant au service maritime, il devrait reprendre à la fin du mois de mai.
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