Tropiques Atrium : Annick Ozier Lafontaine imagine une Martinique peuplée que de femmes

Par 05/05/2022 - 17:02

La pianiste et compositrice Annick Ozier Lafontaine, de nouveau sur les planches de la salle Frantz-Fanon à l'Atrium dès demain vendredi 06 mai 2022 à 20h, pour son concert illustré : "Merveilleuse Martinique". Un quatuor de musiciens jouera sur des images filmées par le réalisateur Gérald Ignam. L'occasion pour la virtuose d'embarquer le public pour une Martinique peuplée exclusivement de femmes.

    Tropiques Atrium :  Annick Ozier Lafontaine imagine une Martinique peuplée que de femmes
La pianiste et compositrice Annick Ozier Lafontaine joue une heure sans interruption pour accompagner le film concert "Merveilleuses Martinique"

Et si la Martinique n'était peuplée que de femmes ? Voici le décor que plante le film concert "Merveilleuse Martinique" de la pianiste et compositrice Annick Ozier Lafontaine.

Un spectacle qu'elle présente dès demain vendredi 06 mai 2022 à 20h à la salle Frantz-Fanon de l'Atrium, à Fort-De-France.

Entourée d'un quatuor de musiciens et de personnages "sortis tout droit du passé" , l'artiste martiniquaise a voulu raconter une Martinique exclusivement féminine.

Les actrices qui performent, incarnent des indiennes Arawaks vivant seules sur l'île, en totale connexion avec les éléments et la nature.

Annick Ozier Lafontaine
Le concert illustré "Merveilleuse Martinique" d'Annick Ozier Lafontaine met en scène une île peuplée uniquement de femmes Arawaks

C'est le réalisateur Gérald Ignam qui est à l'origine des images de ce film concert. Annick Ozier Lafontaine explique en quoi a consisté son travail de composition par rapport au film :

J'ai imaginé les images et donné la musique avant au réalisateur. Pour qu'il s'en imprègne. On suit vraiment les images. Là où c'est très difficile, c'est qu'il ne faut pas ralentir d'une ou deux secondes parce que chaque image a sa propre musique, a son propre passage. Il faut le faire ressentir au piano. Les filles, elles, jonglent avec des fleurs et là il faut que ça soit plus aérien au niveau de la tonalité. Et puis elles changent, il y a un moment où elles courent. Bref...vraiment un travail titanesque.

 

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