Au cœur de la tradition du Bélé.
Par Xavier CHEVALIER
11/08/2015 - 18:19
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:32
Martinique
Durant 15 jours, à la Maison des Arts de Terres Sainville, le Bélé et ses variantes sont à l’honneur. Des cours sont distillés au cours des deux semaines par des professeurs martiniquais. Le but est de promouvoir au maximum cette tradition locale.
Depuis la semaine dernière et jusqu’au 15 août, à la Maison Rouge à Terres
Sainville c’est la 3ème édition des stages intensifs de danses et des
ateliers de Bélé. Au programme le Heel move, la danse afro, le Street jazz
et donc le Bélé.
Ce stage s’adresse à toutes les personnes qu’importe l’âge ou le niveau. 72 cours sont dispensés en l’espace de 15 jours, ce qui représente plus de 100 heures d’enseignement. Les inscriptions sont toujours ouvertes à la Maison Rouge.
Muriel participe aux animations autour du Bélé : « Je danse le Bélé, en particulier une de ses variantes : le Marine Bélé. Depuis quelques années cela revient. C’est un phénomène de mode, surtout avec les nouvelles variantes notamment le Jim Bélé, ou c’est du fitness avec des pas de Bélé. Cela commence à revenir un peu plus à la mode. Ca touche un public un peu plus large, plus grand. »
Robert Regina est le responsable des professeurs de danse du stage, il abonde dans le sens de son apprentie du jour : « le Bélé entre dans sa phase contemporaine. On n’a plus cette phase d’une certaine époque où l’on disait le Bélé : c’est le truc des gens de la campagne, ca ne nous intéresse pas, ca n’a pas de sens, des choses comme cela.
Aujourd’hui, nous sommes plus dans le Bélé notre identité culturelle, il faut la retrouver, il faut l’acquérir et la promouvoir ».
Ce dernier est aussi heureux de promouvoir cette tradition martiniquaise : « c’est intéressant d’avoir des professeurs qui viennent mais il est aussi important de faire travailler l’industrie locale. Nous avons des professeurs diplômés en Martinique, nous avons des personnels qualifiés. Il faut absolument faire travailler ces personnes. Muriel Bedo avec son Heel Move qu’elle a développé en Martinique, Rita Ravier avec la danse afro, ceux sont des personnes qui doivent faire connaître leurs techniques. Mais pour faire connaître leurs techniques il faut passer par un moyen qui soit accessible à tous. Des cours tout au long de l’année dans une école de danse, cela coute relativement cher, les gens ne connaissent pas donc ils ne veulent pas essayer ni investir et au final être déçus. Donc là, le stage du mois d’août c’est le moment idéal pour pouvoir essayer puisque les cours sont à 7 euros. A partir de cette somme, on se dit que ce n’est pas un fort investissement et que l’on peut investir et essayer un cours et si ca nous plait, pourquoi pas démarrer l’activité à la rentrée. »
Xavier Chevalier et Thibault Rodrigue
Ce stage s’adresse à toutes les personnes qu’importe l’âge ou le niveau. 72 cours sont dispensés en l’espace de 15 jours, ce qui représente plus de 100 heures d’enseignement. Les inscriptions sont toujours ouvertes à la Maison Rouge.
Muriel participe aux animations autour du Bélé : « Je danse le Bélé, en particulier une de ses variantes : le Marine Bélé. Depuis quelques années cela revient. C’est un phénomène de mode, surtout avec les nouvelles variantes notamment le Jim Bélé, ou c’est du fitness avec des pas de Bélé. Cela commence à revenir un peu plus à la mode. Ca touche un public un peu plus large, plus grand. »
Robert Regina est le responsable des professeurs de danse du stage, il abonde dans le sens de son apprentie du jour : « le Bélé entre dans sa phase contemporaine. On n’a plus cette phase d’une certaine époque où l’on disait le Bélé : c’est le truc des gens de la campagne, ca ne nous intéresse pas, ca n’a pas de sens, des choses comme cela.
Aujourd’hui, nous sommes plus dans le Bélé notre identité culturelle, il faut la retrouver, il faut l’acquérir et la promouvoir ».
Ce dernier est aussi heureux de promouvoir cette tradition martiniquaise : « c’est intéressant d’avoir des professeurs qui viennent mais il est aussi important de faire travailler l’industrie locale. Nous avons des professeurs diplômés en Martinique, nous avons des personnels qualifiés. Il faut absolument faire travailler ces personnes. Muriel Bedo avec son Heel Move qu’elle a développé en Martinique, Rita Ravier avec la danse afro, ceux sont des personnes qui doivent faire connaître leurs techniques. Mais pour faire connaître leurs techniques il faut passer par un moyen qui soit accessible à tous. Des cours tout au long de l’année dans une école de danse, cela coute relativement cher, les gens ne connaissent pas donc ils ne veulent pas essayer ni investir et au final être déçus. Donc là, le stage du mois d’août c’est le moment idéal pour pouvoir essayer puisque les cours sont à 7 euros. A partir de cette somme, on se dit que ce n’est pas un fort investissement et que l’on peut investir et essayer un cours et si ca nous plait, pourquoi pas démarrer l’activité à la rentrée. »
Xavier Chevalier et Thibault Rodrigue
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