Les commerçants de Guadeloupe expriment leur colère au ministre de la santé

Par 01/10/2020 - 04:27 • Mis à jour le 01/10/2020 - 04:28

« Bars et restaurants en Guadeloupe : Mr Véran, vous tuez notre économie sans protéger notre santé ! ». Titre du Huffington Post ce mercredi 30 Septembre 2020 dans la presse nationale où plusieurs commerçants de Guadeloupe expriment leur ras-le-bol au ministre de la santé. Une colère détaillée à travers une lettre ouverte dans laquelle ils dénoncent les mesures du gouvernement pour lutter contre l’épidémie de Covid -19 notamment concernant la fermeture des bars et des restaurants. Une décision qui selon eux va à l’encontre des mesures de protections édictées par l’Etat.

    Les commerçants de Guadeloupe expriment leur colère au ministre de la santé

Une décision jugée « stigmatisante » selon les signataires de cette lettre ouverte. Ils dressent le constat suivant : « les fermetures des bars et des restaurants donneront lieu à des rassemblements festifs privés », de ce fait selon les commerçants de Guadeloupe, cette décision semble aller contre les mesures de protection évoquées par l’Etat.

« Feindre que le gouvernement soit capable de maîtriser la propagation du Covid-19 en prenant pour cible cette catégorie professionnelle est un non-sens », s’exclament les commerçants de Guadeloupe. Ils ajoutent que leur profession est déjà fortement impactée par l’épidémie de Covid -19 et cela depuis le confinement de mars dernier.

De la concertation pour trouver une solution perenne 

Toutefois, dans leur courrier, les commerçants avancent des propositions et des échanges pour trouver une solution. Ils proposent par exemple : un couvre-feu à des heures modérées, la possibilité de servir des repas à l’extérieur ou en tout cas dans des espaces mieux ventilés. Ils demandent par ailleurs une véritable concertation avec les différentes parties car selon eux c’est toute la chaîne économique qui est aujourd’hui menacée.

Les commerçants qui affirment également que les aides mensuelles actuellement proposées par le gouvernement ne couvrent même pas les loyers de la majorité des établissements concernés. Enfin, selon les professionnels sans tourisme, ce sont tous les métiers de l’hôtellerie-restauration qui est aujourd’hui menacée. 

Parmi les signataires de cette lettre ouverte, il y a Anthony Madi, le Président de l’Union des commerçants de Basse-Terre. Il revient sur les raisons qui l’ont poussé à signer cette lettre.

Interview ci-dessous : 


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