Lancement d’un vaste projet d’amélioration de l’habitat, « Bèl kaz Bastè »

« Bèl Kaz Bastè », c'est l'ambitieux projet d'amélioration de l'habitat et de renouvellement urbain qui a été lancé ce matin (10 décembre), dans la salle des délibérations de la ville de Basse-Terre.

Le chef-lieu se lance le défi d'une remise à neuf pour un grand nombre d’habitations qui méritent un sérieux lifting, notamment dans le centre-ville.

Un projet sur 5 ans

Cela concernera en premier lieu 205 logements, dont 120 ont d’ores et déjà été identifiés comme étant indignes ou très dégradés.

Au total, pas moins de 890 logements, dont 632 privés, qui seront concernés par l'opération.  

Basse-Terre se donne 5 années pour relever ce défi et redonner à la ville un aspect beaucoup plus agréable et accueillant. 

Revaloriser le centre-ville

Les enjeux sont importants, car il s'agit de revaloriser le centre-ville afin de l'inscrire dans une dynamique de territoire. 

Ce vaste chantier sera accompagné par l'Etat, la Banque des Territoires, l'Agence nationale de l'habitat, le conseil régional, le conseil départemental, la Communauté d'agglomération Grand Sud Caraïbe, la Direction des affaires culturelles, Action logement et Atriom.

Cela fait parti des projets phares de la ville, comme l'explique le maire de Basse-Terre, André Atallah.

Cela a demandé un an et demi de préparation et aujourd'hui, nous sommes dans le lancement de l'OPAH-RU (Opération programmée d’amélioration de l’habitat et renouvellement urbain). Ce n'est plus un comité de pilotage qui se réunit, on a fait des dizaines de réunions. L'ensemble des partenaires ont répondu présent. Demain, si un administré a un logement qu'il veut rénover, au Carmel ou ailleurs, il peut venir. Il y a une commission, un maître d'oeuvre, qui s'occupe de tout ça pour coordonner, avec l'ensemble des financeurs, lé rénovation de l'habitat.

Dès le mois prochain, tous les habitants concernés par cette opération pourront se rapprocher des deux opérateurs retenus, la Semag et Urbis, pour évaluer le niveau d'intervention.

Selon André Atallah, les aides pourront aller jusqu'à 80 %. Tout dépendra des revenus de l'administré.

Un site d'accueil

Un site d'accueil, véritable « maison de projet », sera opérationnel devant l'hôtel-de-ville afin d'informer le public, précise le maire du chef-lieu.

Un cabinet d'expert sera installé deux fois par semaine en face de l'hôtel de ville. Il y aura une petite maison dans laquelle on pourra venir prendre les informations.

Le périmètre concerné couvre une partie importante du centre-ville de Basse-Terre, dont la totalité de la rue de la République, une partie des quartiers du Bas-du-Bourg, Saint-François et du Carmel.