Eradication des bambous aux bords des routes du Parc national
Par Anaelle EDOM
05/10/2016 - 21:45
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19
Guadeloupe
Une campagne d'éradication a été lancée pour venir à bout des bambous aux bords des routes du Parc national, mardi 4 octobre 2016. L'arbre a été introduit au 18e siècle et plus massivement dans les années soixante en Guadeloupe. Aujourd'hui, son développement représente une menace pour la végétation autochtone et constitue également un facteur de risque pour la sécurité routière.
Le bambou pourtant très présent en Guadeloupe est originaire d'Asie. Il
s'agit d'une espèce très envahissante. Elle constitue l'une des
principales menaces pour la biodiversité d'Outremer.
Le bambou fait partie de la liste des 300 plantes exotiques envahissantes des milieux naturels secondarisés des collectivités françaises d'Outremer.
Dans les années soixante, le bambou a été propagé chez nous. A cette époque, il avait été planté en bord de route, notamment sur le long de la D23 et D04. Ces zones se trouvent maintenant au cœur au Parc national.
Cette décision avait été prise a priori pour les surfaces de terrain en pente, les talus.
Mais voilà, c'était un mauvais calcul. Le bambou a un enracinement superficiel et une grande prise au vent. Alors quand les touffes vieillissent, qu'elles comportent de nombreuses tiges mortes, elles ont tendance à pencher fortement dans les pentes. Ce qui peut déstabiliser les talus.
Par ailleurs, l'inclinaison voire la chute des branches sur la route sont un risque préoccupant pour la circulation. Cela oblige les services d'entretien a être constamment aux aguets et à intervenir souvent.
De plus, le bambou élimine la végétation autochtone, par l'occupation du sol et la réduction de l'ensoleillement. Il appauvrit donc la diversité fleuristique originale et modifie considérablement les paysages naturels.
D'où l'importance de cette campagne d'éradication menée actuellement. La tâche est âpre puisque cette plante se régénère facilement. Pour en venir à bout, une technique, testée en 2013 semble être efficace.
Après une coupe rase des touffes, celles-ci sont bâchées pendant un an. Les bâches retirées, la végétation autochtone recolonise rapidement le milieu.
Le bambou fait partie de la liste des 300 plantes exotiques envahissantes des milieux naturels secondarisés des collectivités françaises d'Outremer.
Dans les années soixante, le bambou a été propagé chez nous. A cette époque, il avait été planté en bord de route, notamment sur le long de la D23 et D04. Ces zones se trouvent maintenant au cœur au Parc national.
Cette décision avait été prise a priori pour les surfaces de terrain en pente, les talus.
Mais voilà, c'était un mauvais calcul. Le bambou a un enracinement superficiel et une grande prise au vent. Alors quand les touffes vieillissent, qu'elles comportent de nombreuses tiges mortes, elles ont tendance à pencher fortement dans les pentes. Ce qui peut déstabiliser les talus.
Par ailleurs, l'inclinaison voire la chute des branches sur la route sont un risque préoccupant pour la circulation. Cela oblige les services d'entretien a être constamment aux aguets et à intervenir souvent.
De plus, le bambou élimine la végétation autochtone, par l'occupation du sol et la réduction de l'ensoleillement. Il appauvrit donc la diversité fleuristique originale et modifie considérablement les paysages naturels.
D'où l'importance de cette campagne d'éradication menée actuellement. La tâche est âpre puisque cette plante se régénère facilement. Pour en venir à bout, une technique, testée en 2013 semble être efficace.
Après une coupe rase des touffes, celles-ci sont bâchées pendant un an. Les bâches retirées, la végétation autochtone recolonise rapidement le milieu.
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