Affaire Bozor : la direction de l'hôpital déplore que le dialogue avec la famille soit rompu
Si le conseil d'état a donné raison aux décisions médicales prises par l'hôpital dans les soins accordés à Bertin Bozor, la famille, par la voix de son avocate Josélaine Gélabale a annoncé contester la décision en saisissant le juge des référés. Eric Guyander, le directeur du CHU, regrette que le dialogue entre les parties ne soit plus possible.
La décision du conseil d'état a fortement secoué la famille de Bertin Bozor. Elles ne comprend pas pourquoi, ce qu'elle estime être de manquements de l'hôpital n'aient pas été reconnus au cours de la procédure judiciaire, d'autant qu'elle continue de s'inquiéter de sa prise en charge au regard de la dégradation de son état. Sur ce dossier, le directeur du CHU, Éric Guyader a tenu à apporter quelques précisions.
En l'occurrence, il n'y a pas eu arrêt des thérapeutiques concernant Monsieur Bozon. Ce que l'on essaye de faire toujours pour les patients, et notamment pour les patients qui sont en réanimation, c'est de décider des soins les plus adaptés à l'état du patient et en l'occurrence, d'éviter aussi l'obstination déraisonnable. C'est sur cet aspect là qu'il y a eu, on va dire, une tension depuis le début avec la famille Beaufort, et on a essayé d'y répondre au mieux.
Entendre la souffrance
Le directeur de l'hôpital dit ne pas invalider la souffrance de la famille Bozor et regrette que malgré l'engagement des équipes soignantes, les échanges "n'aient pas permis de rassurer la famille sur le travail qui [est] fait auprès de leur père."
Je mesure bien la souffrance des uns et des autres, je dis bien des uns et des autres, parce que aujourd'hui, je sais que c'est difficile, à la fois pour la famille qui a du mal à accepter les décisions médicales qui sont prises et pour les pour les équipes médicales et soignantes de réanimation.
Éric Guyader a assuré suivre personnellement ce dossier en lien avec le chef de service de réanimation.
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