30 ans après sa disparition, René Serge Nabajoth honoré aux Abymes
Ce samedi (13 septembre), un hommage a été rendu à René Serge Nabajoth, 30 ans après sa disparition. Une journée de commémoration a été dédiée à cette figure politique des Abymes, en présence de sa famille, de proches, et de nombreuses personnes qui l’ont côtoyé.
Cela fait 30 ans que René Serge Nabajoth nous a quitté.
Une journée de commémoration lui était consacrée, ce samedi (13 septembre), aux Abymes.
Après une messe et un dépôt de gerbe en sa mémoire, sa famille, des amis et des personnes ayant suivi sa vie politique de près ou de loin ont tenu à témoigner de l’homme qu’il était à travers quelques anecdotes.
René Serge Nabajoth est décédé peu de temps après avoir accédé au poste de maire de la ville des Abymes.
Un père dévoué
C’était un homme engagé politiquement et un père dévoué, comme en témoigne Jean-Luc Nabajoth, son fils aîné.
A ECOUTER Jean-Luc Nabajoth, le fils aîné de René Serge Nabajoth
« A la disposition des autres »
Alix Nabajoth, 4ème fils de René Serge Nabajoth, explique que son père a fait beaucoup de bien pour la communauté.
Pour sa commune, sa ville, sa famille. Si beaucoup d'illustres hommes et femmes politiques sont devenus ce qu’ils sont aujourd’hui, c'est parce qu'à un moment donné, ils ont côtoyé Rene Serge Nabajoth. Il mettait les autres en avant. Il était toujours à la disposition des autres. Il est décédé en fonction. Et donc je considère qu'il était normal que nous soyons là aujourd’hui pour l'honorer.
« Le respect et l’écoute »
Alix Nabajoth espère partager les valeurs de son, père, en politique comme dans la vie.
Mon père m'a transmise des valeurs que je tiens à véhiculer. C'est déjà le respect et l'écoute. Je suis moi-même marié, père de garçons de 24 qui est de 20 ans. Jusqu'à aujourd'hui, ils cheminent parce que j'ai reçu une éducation avec des valeurs : toujours respecter son prochain, être courtois, dire bonjour aux personnes qu'on rencontre, être vraiment dans une philosophie de vie structurée, équilibrée. Je pense qu'aujourd'hui, il faut être dans cette notion de transmission. Je suis élu depuis 2004, d’abord aux côtés de Victorin Lurel, puis ensuite, j'ai intégré l'équipe d'Eric Jalton. Je ne vais pas rester jusqu'à 70 ou 75 ans en politique. Je considère qu'aujourd'hui, il faut déjà préparer la relève. J’ai 52 ans. C’est ma génération qui doit pouvoir détecter, former et ensuite transmettre. Et je m'inscris dans ces valeurs qui m'ont été transmises par mon père.
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