Un ultimatum posé par le syndicat dans le conflit à EDF-PEI
Le dialogue ne pourra reprendre que sous les conditions posées par la FE-CGTG ce mardi soir (24 septembre). C'est la réponse faite au courrier du président Frédéric Maillard. Dans une lettre adressée à la DEETS, la fédération syndicale pose la date butoir au 30 septembre prochain pour la venue d'un dirigeant national à la table des négociations à Jarry. Elle indique aussi avoir saisi la Justice.
Comme un avertissement. Hier soir, 16.000 foyers auraient été privés de courant selon EDF dans les communes de Sainte Rose, Saint-François, Sainte-Anne et Deshaies. De nouveaux délestages qui interviennent quelques heures après le courrier du président national d'EDF-PEI au représentant de la centrale de la Pointe Jarry de la fédération de l'énergie de la CGTG qui réclamait la reprise des négociations dès ce mercredi 25 septembre tout en maintenant sa confiance à la directrice général du site Gaëlle Paygambar pour mener les discussions.
Avant le 30 septembre
En réponse, le syndicat à travers un courrier adressé à la DEETS, indique poursuivre la grève tout en édictant ses conditions pour la reprise du dialogue. Le point principal est la présence d'un dirigeant national d'EDF-PEI à la table des négociations avant la date du 30 septembre. Il précise que jusqu'à cette date butoir, la production électrique sera maintenue pour limiter les délestages. Mais passé ce délai, la fédération promet d'amplifier le mouvement de grève. La FE-CGTG a également fait appel à un avocat pour exiger la production de bulletins de paie régularisant la situation des agents.
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