Mouvement de grève à la mairie de Petit-Bourg

Par 22/02/2021 - 22:27 • Mis à jour le 23/02/2021 - 13:07

Ce lundi, le personnel de la ville de Petit-Bourg a débuté un mouvement de grève à l'appel de l'UTC-UGTG. Ils réclament des améliorations et comptent bien faire durer la mobilisation. Le maire dit ne pas comprendre ce mouvement alors même que des nombreuses actions ont été menées notamment pour l'harmonisation des quotas horaires et la résorption de l'emploi précaire et que la dialogue n'a jamais été rompu.

    Mouvement de grève à la mairie de Petit-Bourg

Ce lundi, le personnel de la ville de Petit-Bourg a tenu à faire entendre sa voix. Les agents municipaux ont déposé un préavis de grève le 14 février dernier et disent ne pas avoir reçu de réponse. Ce lundi, ils ont lancé un mouvement de grève en bloquant la mairie, la cité administrative, la cantine centrale et environ 50% des écoles de la ville. Nestorius Favel, secrétaire général à l'UTC-UGTG Guadeloupe était présent pour rappeler pourquoi la mobilisation devait être massive et durer pour réussir à obtenir les améliorations demandées.

 

 

Le maire de Petit-Bourg, Guy Losbar dit ne pas comprendre ce mouvement entamé par les agents. Selon lui, le dialogue a toujours été maintenu. Le maire indique que des rencontres ont eu lieu à plusieurs reprises ces derniers mois avec l’UTC UGTG. La dernière s’est tenue le 02 février dernier.

Guy Losbar précise que malgré un contexte financier difficile, la ville a fait le choix d’investir sur l’humain rappelant que les charges de personnel représentent 67% des dépenses de fonctionnement.

Dans une note datant du 8 février, la municipalité détaillait déjà les actions mises en place telles que l’harmonisation des quotas horaires pour les agents déjà titulaires dont le temps de travail était inférieur à 35h et la titularisation de 80 agents contractuels par vague de 20 chaque trimestre en 2021.

Toutefois, pour le maire le seul élément qui bloque les discussions concerne le régime indemnitaire : la revalorisation des taux demandée par le syndicat provoquerait une augmentation de 500 euros par agent. Une augmentation impossible à mettre en place dans le contexte actuel selon Guy Losbar. 

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