Le collège de cardiologie de Guadeloupe s'inquiète de l'impact de la grève sur les patients

Interrogé sur la situation, le docteur Nicolas Rebotier, président du Collège de Cardiologie de Guadeloupe, se veut clair.

Nous ne soutenons pas ce mouvement de grève car il menace assez certainement la continuité des soins et crée une fracture au sein du corps médical 

Selon lui, une partie de l’activité programmée, notamment en coronarographie, est suspendue. Le service fonctionne donc en mode dégradé, avec une disponibilité réduite pour répondre aux besoins de la population.

Face à ces difficultés, le collège de Cardiologie appelle à une solidarité régionale et confirme avoir alerté les instances de santé.

Nos amis de la Martinique se sont déjà organisés pour recevoir des patients si nécessaire.

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Un appel à l’unité et au recrutement

Si le collège n’apporte pas son soutien au mouvement de contestation, il insiste sur la nécessité d’aborder en profondeur les difficultés structurelles. Dans son communiqué, il plaide pour une stratégie de recrutement renforcée afin d’attirer des praticiens qualifiés et disposés à travailler en équipe.

Dans le souci d’avoir une cardiologie forte en Guadeloupe, il faut utiliser les forces en présence et renforcer la concertation. Nous appelons à ce que chaque partie mette toute la bonne volonté possible pour sortir de crise rapidement.

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Alors que la situation reste tendue au CHU de Pointe-à-Pitre, des tentatives de médiation sont en cours. Le collège de Cardiologie se dit confiant dans la possibilité de parvenir à une issue favorable.