Grève des policiers municipaux de Baie-Mahaut : vers une sortie de conflit ?
Les deux parties, qui se sont déjà réunies lundi, ont une nouvelle rencontre aujourd’hui (mercredi 9 avril), afin d’examiner les propositions issues de cette précédente réunion, dans le cadre du mouvement de grève démarré le 19 avril dernier.
La grève des policiers de Baie-Mahault dure depuis près de quatre mois mais un espoir de sortie de crise est réel du côté de la municipalité. Après s’être réunies lundi, les deux parties doivent examiner ce mercredi (9 août) les propositions faites par le médiateur Georges Calixte.
Emmenés par l'UTC-UGTG, les grévistes veulent toujours le maintien du paiement des heures supplémentaires. Elles représentent en moyenne 600 € qui s'ajoutent au salaire de base.
Les syndicats ont annoncé lundi un retour à l'ancien système, sans préciser la durée, car Hélène Polifonte, le maire, campe sur ses positions. Elle souhaite une réorganisation sur la base des 35 heures. Les nouveaux plannings entraîneraient la suppression des heures supplémentaires.
La maire a dû accepter le respect de la procédure : le comité social territorial devra être consulté puis une délibération devra être prise en conseil municipal. Une transition est prévue pendant laquelle les heures supplémentaires seraient conservées sur une période donnée.
Recrutement en cours de 7 policiers municipaux
L'UTC-UGTG pourrait maintenir la pression tout au long de la concertation avant la mise en place d'une nouvelle organisation des services de police.
Après la nouvelle rencontre tenue lundi entre le maire de Baie-Mahault, Hélène Polifonte, le maire, semble plutôt optimiste pour une sortie du conflit, comme il l'indiquait ce mardi soir, dans un communiqué.
La municipalité a présenté ses propositions axées autour de plannings leur permettant d’exercer pleinement l’ensemble de leurs missions, notamment de sécurisation du territoire, sans générer d’heures supplémentaires. Cette organisation sera consolidée par le recrutement en cours, de sept policiers municipaux. Ces renforts en moyens humains étaient d’ailleurs prévus bien avant le conflit social, à la demande même du service
Elle se réjouit aussi que l’UTC-UGTG « semble aujourd’hui accepter d’examiner » sa proposition d’une période de transition de 2 mois ».
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