Grève à EDF PEI : la FE CGTG « prête à reprendre les négociations dans le cadre convenu »

Nous sommes prêts à reprendre les négociations, mais dans le cadre qui était mentionné sur notre préavis de grève. Nous avions un accord pour que cette négociation se fasse sous facilitation des services de l'État. Madame Paygambar a envoyé une convocation où les services de l'État n'étaient pas invités. Nous n'avons pas répondu à cette demande. Elle sort carrément du cadre que nous avions convenu avec le préfet de région qui a lui-même mandaté le directeur de la Deets comme facilitateur.

Date décisive du 30 septembre

Cette semaine, un ultimatum a été fixé par la fédération énergie de la CGTG qui réclamait la présence d’un cadre parisien pour faire avancer les négociations avant le 30 septembre.

Les grévistes évoquaient une amplification du mouvement si cette demande n’est pas acceptée.

Un mouvement qui s'amplifie, peut-être pas. Je pense qu'en bonne conscience, quand on entend la direction, tout le monde semble être de bonne foi. Donc, il m'est impossible aujourd'hui de dire que monsieur Frédéric Maillard, directeur d'EDF PEI, ne sera pas en Guadeloupe au plus tard le 30. Espérons que ce monsieur sera là autour de la table 30 parce que, vraisemblablement, il y a une vraie volonté de la part des dirigeants d'EDF à sortir de ce conflit. Je pars d'un avis positif. Je pense que notre demande sera accordée, acceptée.

Les points de blocages

À ce stade, certains éléments bloquent encore dans ce conflit. Nathanael Vérin explique ce qui pose problème.

On est toujours en attente des éléments d'EDF qui devait nous fournir un bilan. On ne l’a pas reçu. Ils devaient nous fournir un tableau. On a, par un média, su cet après-midi (Ndlr : hier) que le tableau nous serait a priori remis vendredi. Nous sommes en attente des éléments. Ils vont nous permettent de réétudier le suivi de carrière des agents et aussi de vérifier que la direction d'EDF a bien appliqué, en tout cas, les bons paiements, les bons soldes et les bonnes déclarations au niveau, soit de nos fiches de paie ou, par exemple, des niveaux de rémunération qui devaient être attribués pour les 15 agents qui devaient partir à la retraite. On doit absolument gérer ça là parce que ces agents sont en attente de cela pour pouvoir partir à la retraite.