Contrat local de santé mentale : de nouvelles initiatives voient le jour à Cap Excellence
Ce mercredi 26 février, les partenaires du Contrat local de santé mentale de Cap Excellence se sont réunis en assemblée plénière à Pointe-à-Pitre afin de faire le bilan des actions menées, mais aussi d’évoquer la mise en place de nouvelles initiatives.
Faire le bilan des actions menées en 2024, mais aussi faire le point sur les objectifs pour aborder la suite, tel était le but de l’assemblée du Contrat local de santé mentale de Cap Excellence ce jour. Coordination des acteurs, évaluation des besoins, sensibilisation, formation, mais aussi initiatives ont été au cœur des échanges.
Dans un contexte où les défis liés à la santé mentale ne cessent de croître, il devient primordial d'adopter une approche novatrice afin de favoriser le bien-être des citoyens.
Un projet de « logement santé »
Eliane Guiougou, vice-présidente à Cap Excellence en charge de la commission affaire sociale santé, prévention de la délinquance, et de l’insertion.
Les moyens mis en place pour la santé mentale sont importants, certes, peut-être pas suffisants. Mais nous avons un contrat local de santé mentale qui est le premier contrat local de santé mentale sur le territoire de la Guadeloupe porté par cette EPCI Cap Excellence. C'était une volonté du président Éric Jalton que nous avons aujourd'hui déclinée avec l'ensemble des partenaires qui tournent autour de la santé mentale, notamment l'ARS, le Conseil départemental, l'établissement public de santé mentale, l'UNAFAM pour les familles.
C’est dans cet esprit que de nouvelles initiatives voient le jour, visant à créer un environnement favorable à la santé mentale tout en promouvant le contrat de la santé local.
Nous avons, par rapport à un projet que nous allons mettre en place, les bailleurs sociaux. Nous avons la sécurité, la police et je dirais aussi sur tout ce qu'il y a dans ce contrat local de santé mentale, c'est surtout l'accompagnement des publics qui pose quelques difficultés. Il s'agit aujourd'hui d'accompagner des personnes qui rencontrent des difficultés psychosociales pour les remettre sur le chemin de l'égalité et de l'équité. Les bailleurs sociaux, après un diagnostic, ont constaté qu'il y avait beaucoup de difficultés dans les appartements, notamment des incivilités, du bruit, des expulsions par rapport au déni.
Un projet phare de « logement santé » devrait donc voir le jour avec une expérimentation de 6 mois sur une « plateforme logement santé mentale », et ce malgré une absence de financement.
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