Visite Bruno Retailleau en Guadeloupe : les élus réclament plus de moyens et d’effectifs

Par 22/08/2025 - 08:41

En visite officielle aux Antilles, le ministre de l’Intérieur a entamé son déplacement par la Martinique avant de venir ce vendredi soir en Guadeloupe. Les élus sont unanimes sur la question sécuritaire. Ils attendent des réponses rapides et concrètes face à la recrudescence des violences et trafics.

    Visite Bruno Retailleau en Guadeloupe : les élus réclament plus de moyens et d’effectifs
Rody Tolassy - Crédit photo : Gilles Morel

Alors que le ministre doit rencontrer les représentants politiques guadeloupéens ce samedi 22 août, l’impatience de son passage se fait ressentir. Les élus guadeloupéens estiment que la situation d’insécurité ne cesse de s’aggraver et réclament des mesures immédiates.

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« Attaquer le mal à la racine »

Parmi les voix, celle de Rody Tolassy, député européen du Rassemblement National, qui déplore le retard de cette visite ministérielle au regard de la gravité des faits :

Le ministre d'intérieur, qui quand même, je remarque, vient relativement tard par rapport aux faits de violences qui concernent notre territoire. Ça fait des mois que la violence fait des ravages en Guadeloupe et donc il vient à la fin du mois d'août. On ne va pas revenir dessus, mais pour autant, en termes de volonté, en matière de sécurité, il y a les moyens, les effectifs qui doivent être augmentés.

Il insiste notamment sur le manque de personnels et de ressources pour mener à bien les enquêtes :

On fonctionne toujours avec un escadron de gendarmerie en moins. Il faut des officiers de police judiciaire pour aller plus vite dans les enquêtes. Il faut de la surveillance des côtes parce que nous savons qu'aujourd'hui, les Antilles françaises sont devenues la plaque tournante du trafic de drogue et du narcotrafic venant d'Amérique du Sud.

Le député appelle à une politique ferme contre les armes et la criminalité organisée :

Par rapport à tout cela, il faut renforcer les effectifs, renforcer les moyens, mettre de véritables moyens pour indiquer cela. Nous savons qu'il y a près de 40 000 armes à feu qui circulent sur le territoire. Si nous n'attaquons pas la violence à la racine, à ce trafic qui gangrène notre jeunesse et notre société, alors nous nous mettrons des pansements sur des plaies béantes.


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